Le Paris-SG reçoit ce mercredi 10 avril au Parc des Princes le FC Barcelone en quart de finale aller de Ligue des Champions (1) et cette rencontre est hantée par une entité paradoxale, à la fois identifiée mais dont on peine à définir le sens, comme si la résolution était à venir. Cette entité, c’est la remontada de 2017 : les Catalans qui renversent une situation jamais retournée avant ça (6-1 au Camp Nou, le 4-0 parisien de l’aller enfumé) et expédient durablement le mastodonte français dans des limbes dont il n’est jamais tout à fait ressorti. Depuis, ce fantôme-là repasse régulièrement la tête pour leur glacer les sangs et liquéfier les volontés des joueurs parisiens à chaque fois ou presque qu’ils sont dans l’épreuve à ce stade de la compétition.
On parle ainsi de mémoire. Pas une question relative à cette remontada posée aux joueurs parisiens (il est vrai rares devant les micros), pas une non plus avant ce mercredi à leur entraîneur Luis Enrique qui, faut-il le rappeler, a été l’architecte du coup fumant de 2017 puisqu’il était sur le banc catalan. Amnésie complète. Jusqu’à l’étrange apparition du capitaine parisien Marquinhos, dernier joueur du club à avoir sombré au Camp Nou encore sous contrat dans la capitale, samedi devant une caméra de beIN Sports. Au seuil du record de matchs disputés par un joueur sous le maillot parisien (436 s’il est aligné mercredi), l