Ils disent «regretter sincèrement» leurs paroles. Les joueurs parisiens Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa, convoqués par la commission de discipline après des chants injurieux lors de PSG-OM, se sont publiquement excusés ce dimanche 1er octobre. Le week-end dernier, les quatre coéquipiers avaient participé à des célébrations après la victoire (4-0) au Parc des Princes, marquées notamment par des chants injurieux à l’égard des Marseillais.

«Nous regrettons sincèrement des paroles que nous n’aurions pas dû tenir», ont dit les footballeurs sur les réseaux sociaux. «Nous sommes bien conscients de l’impact de nos gestes et de nos mots vis-à-vis du public, notamment des plus jeunes qui rêvent devant un match de foot, ont-ils poursuivi, et à l’avenir, nous ferons tout pour respecter plus encore notre devoir d’exemplarité».

Le club et ses quatre joueurs seront entendus lors de la prochaine séance de la commission de discipline de la LFP, jeudi 5 octobre, au lendemain du déplacement en Ligue des champions à Newcastle.

Par ailleurs, des chants à caractère homophobe ont été entonnés durant ce match par les supporters parisiens du Parc des Princes pendant plusieurs minutes. Lundi, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, Olivier Klein, avait relayé une vidéo d’une trentaine de secondes dans laquelle on peut entendre ces supporters entonner des chants homophobes à l’encontre des joueurs de l’équipe marseillaise, se disant «très choqué» et réclamant des «sanctions».

Tout comme la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, qui est revenue sur l’incident plus tard dans la semaine : «On aurait dû arrêter ce match. Je pense que le protocole d’arrêt des matches en cas de chants homophobes, en cas d’incitation à la haine, parce qu’il s’agit de ça, c’est nécessaire», a estimé «AOC».

Le PSG avait indiqué que le club «condamne toutes les formes de discrimination, notamment l’homophobie, et tient à rappeler qu’elles n’ont leur place ni dans les stades, ni dans la société». Position reprise par l’entraîneur Luis Enrique vendredi en conférence de presse. «C’est un sujet qui génère un peu de polémique. Le club, la direction sportive, le staff, les joueurs, nous sommes tous contre n’importe quel type de discrimination.»