Les trois dernières années de la carrière de Raphaël Varane ne lui auront pas rendu justice, entre rendement individuel décevant à Manchester United et cet étrange transfert à Côme cet été : vingt-trois minutes en Coupe d’Italie contre la Sampdoria de Gênes en août et son genou gauche qui se rappelle à son souvenir, le défenseur n’étant dans la foulée même pas inscrit par le club lombard sur la liste des joueurs éligibles pour disputer le championnat. Tout le monde avait compris. Mais la préséance imposait d’attendre qu’il s’exprime.
Ce mercredi 25 septembre, l’ancien international tricolore a annoncé sa retraite sportive à 31 ans, vingt-deux mois après s’être mis en marge des Bleus. Et c’est, sans discussion possible, le plus grand défenseur de l’histoire du foot français qui a tiré sa révérence via un message Instagram bien dans sa manière, sans un mot plus haut que l’autre, avec cette netteté un peu transparente qui fit dix années durant (2013-2022) l’ordinaire du suiveur des affaires tricolores ; jamais passionnant, rarement en dessous de la main quand même puisqu’il donnait parfois au monde extérieur les moyens de deviner ses tourments. «Je me suis toujours imposé les standards de performance les plus élevés, explique-t-il. Je veux