Quelques feux d’artifice, un entraîneur arrosé (à l’eau) par ses adjoints alors qu’il se sacrifie à l’exercice de l’interview télé, un tour d’honneur qui se termine devant le virage Auteuil et rideau. Si le Paris-Saint-Germain a été sacré champion de France ce samedi 5 avril au Parc des princes pour la treizième fois à la faveur de sa courte victoire (1-0) devant le SCO Angers, il n’en a pas trop fait non plus : son quart de finale de Ligue des champions arrive dès mercredi et, surtout, le club fait parler une sorte de force de l’habitude qui équivaudrait en athlétisme à décrocher le record du monde du 5 000 mètres en courant un 10 000 mètres. Incidemment, sans même y penser. Le regard fixé ailleurs.
Comment les joueurs ont-ils expliqué ce titre ?
A minima donc et surtout pas publiquement, les apparitions de ceux-ci devant les micros étant rares. Le défenseur et capitaine Marquinhos, dix titres en bandoulière depuis son arrivée dans la capitale en 2013 à l’âge de 19 ans, a cependant insisté sur une réalité souvent invisible de l’extérieur : l’exigence extrême qui pèse au quotidien non seulement sur les joueurs, mais à tous les échelons (du moins visibles vu du vestiaire) d’un club de cette dimension. «C’est devenu notre ADN de tout donner sur le terrain, d’avoir pour philosophie d’être agressifs, de mouiller le maillot à cha