Une fois constatés les déséquilibres grandissant dans une Ligue 1 où certaines équipes disposent d’un budget dix fois inférieur à d’autres, il faut bien se poser la question du rapport de force sur le terrain, c’est-à-dire la faculté qu’ont les clubs les moins riches (Le Havre AC, Angers SCO, le FC Lorient…) à rivaliser sportivement sinon l’espace d’une saison, au moins le temps d’un match.
Passé par le National (3e échelon), monté en Ligue 2 avec l’US Concarneau, qui présentait la saison suivante alors le plus petit budget à cet échelon, l’actuel entraîneur du FC Metz, Stéphane Le Mignan, s’est posé pour exposer les leviers dont disposent les équipes moins dotées pour aller à la bagarre face aux «gros». Une situation que le club lorrain a su appréhender dans un contexte brûlant, puisqu’il est monté en Ligue 1 en mai à l’issue d’un barrage (1-1, 3-1 après prolongations au retour) face à un Stade de Reims autrement armé pour le très haut niveau.
Alors que les Messins se déplacent sur la pelouse du Paris FC (7e budget de Ligue 1)