Lorsqu’on lui demande justifier la création de la Super Ligue, Florentino Pérez n’hésite pas à évoquer l’apocalypse. Dans un programme télévisé de forte audience, le Chiringuito, le président du Real Madrid lâchait lundi : «Tout ceci, nous le faisons pour sauver le football, qui se trouve dans un état critique, au bord de la ruine. La situation est dramatique. Les audiences et les droits audiovisuels baissent. […] Le football est en chute libre. Si on ne fait rien, cela ne durera pas longtemps. Il doit évoluer, comme la vie, les gens, les entreprises.»
Depuis des années, le président du Real Madrid (il vient d’être réélu jusqu’en 2025) et de la multinationale espagnole de la construction ACS, tire les fils pour qu’advienne cette Superliga dont il rêve depuis longtemps. L’irruption de la pandémie l’a poussé à accélérer cette initiative devenue une bombe atomique dans le monde du ballon rond et au-delà. A l’en croire, les 12 clubs qu’il évoquait pour disputer cette ligue fermée auraient perdu 5 milliards d’euros avec la crise du Covid-19. Le Real Madrid, 400 millions d’euros à lui seul. Les défections en cascade -