Actualisé samedi après-midi avec la déclaration de la police de Londres.
Depuis un mois, devant Wembley, le stade national anglais, avant et après les matchs des Three Lions : un chaos de supporteurs, de la bière et des chants qui s’élèvent. Une vision du passé. Un espace-temps pré-Covid. L’épidémie apparaît si loin et, à dire vrai, elle a disparu des esprits, comme les masques, comme la distanciation. Dans le métro londonien, dans les pubs, les fans s’amassent. Mercredi, après la victoire des Anglais en demi-finale contre le Danemark, des milliers de personnes, des jeunes surtout, ont déferlé dans le centre de Londres, de Leicester Square au London Bridge, en passant par Trafalgar Square. Un soir de fête, comme contre l’Ukraine en quart, comme contre l’Allemagne en huitième, où l’on manifeste sa joie pour ce moment historique (la première qualification pour la finale d’une compétition majeure en cinquante-cinq ans, qui plus est à domicile) et aussi pour effacer une année passée à l’ombre.
Sauf que, malgré la vaccination massive (65 % des adultes ont reçu deux doses du vaccin en Angleterre et 86 % la première dose), le Royaume-Uni est confronté depuis pl