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Billet

Victoire du PSG en Ligue des champions : la «fête», ce déversoir de la violence masculine

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A chaque grand-messe sportive, on assiste au même déferlement de violences masculines, tandis que de nombreuses femmes n’osent plus investir l’espace public. Pour que ces violences diminuent, il faut une véritable politique d’éducation féministe.
Paris, le 31 mai, les supporteurs du PSG allument des fumigènes après la finale de la Ligue des champions, remportée par leur équipe. (Thibaud Moritz/AFP)
publié le 1er juin 2025 à 18h29

«Quand on me demande ma plus grande peur, mais que je peux pas répondre les hommes un soir de match, donc je dis les serpents.» Relayant une vidéo du journaliste Rémy Buisine, le compte Instagram féministe de @bonneamarier publie ces images, maintes fois diffusées depuis la finale de la Ligue des champions : scènes nocturnes et martiales de violences et de destructions, presque exclusivement masculines. Sous son post, comme un peu partout sur les réseaux, une litanie de commentaires de femmes affligées, effrayées, exaspérées. Et sur les images : des hommes violents dans les rues, violents chez eux, violents tout court.

Si l’on ne dispose pas d’études précises sur l’augmentation ou non de violences conjugales les soirs de match, on sait,