Pas de surprise. Présumé largement favorable au président sortant Vincent Labrune, en poste depuis 2020 et la sortie de crise du Covid, le scrutin de ce mardi 10 septembre a offert au natif d’Orléans un nouveau bail de quatre ans à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP). Sans nuance aucune : quatorze voix pour, deux contre et une abstention. Son opposant, Cyril Linette, n’aura pas fait le poids. Et si sa campagne interrogeait déjà avant l’élection, celle-ci n’était sans doute de toute manière pas gagnable.
Lundi, une observatrice avisée, qui pratique Linette et Labrune au long cours depuis vingt ans, s’étonnait auprès de nous de la stratégie de l’ancien directeur général du journal l’Equipe : «Dans son programme transmis [en fin de semaine dernière] aux votants qui sont pour l’essentiel les présidents des clubs, il avait affirmé vouloir être dans les faits une sorte de directeur général de la LFP plus qu’un président. Or, le DG actuel, Arnaud Rouger, est particulièrement apprécié par les dirigeants du foot français, sans doute plus que Labrune d’ailleurs, étant entendu aussi que les deux [Rouger et Labrune] font la paire. Là, c’est une erreur.»
Labrune, le candidat des présidents
A laquelle on peut ajouter une stratégie consistant à séduire l’opinion publique à travers bon nombre d’apparit