Inès Benazzouz, aka Inoxtag, décollera mercredi 10 avril pour Katmandou, capitale du Népal. Il va ensuite s’insérer dans une chaîne logistique parfaitement rodée qui lui permettra, sauf imprévu majeur, d’atteindre la cime de l’Everest, à 8 848 mètres d’altitude, environ cinq semaines plus tard, à la mi-mai. Il sera accompagné sur la montagne par son guide français, Mathis Dumas, 30 ans, et une équipe de tournage composée de deux cadreurs d’altitude, un Français et un Népalais.
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Le groupe sera guidé et assisté par six sherpas, travailleurs d’altitude népalais expérimentés : trois pour Benazzouz et Dumas, trois pour les cadreurs, un taux d’encadrement très confortable, supérieur à la moyenne des expéditions commerciales sur l’Everest. Dumas, guide solide, n’a jamais gravi de sommet de 8 000 mètres mais peu importe : la totalité du travail logistique et technique sera assurée par les pros népalais, tous employés de l’agence Himalaya Vision. Cette société aussi discrète qu’efficace est l’une parmi la quarantaine de structures népalaises qui assurent la commercialisation et la logistique des ascensions de l’Everest, pour un prix débutant à 35 000 euros par client.
Tentes chauffées et meublées
Le début du parcours d’Inoxtag sera le même que celui suivi chaque printemps par les centaines de candidats à l’ascension du toit du monde : deux jours à Katmandou, un transfert en hélicoptère jusqu’à l’entrée de la haute vallée du Khumbu puis un confortable trek d’une semaine jusqu’au camp de base de l’Everest, en s’accli