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Chronique «Sociosports»

Isabelle Queval : «Les statistiques de sédentarité sur l’ensemble de la population sont décourageantes»

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La philosophe et ancienne joueuse de tennis de haut niveau interroge la place donnée aux corps et au sport dans nos sociétés, à l’aune des confinements successifs.
Un homme réalisant des pompes en extérieur durant le confinement du au Covid-19, le 23 avril 2020, sur le parvis du Sacré-Cœur à Paris. (Iorgis Matyassy/Libération)
publié le 25 avril 2021 à 12h14

Seghir Lazri travaille sur le thème de la vulnérabilité sociale des athlètes. Dans cette chronique, il passe quelques clichés du sport au crible des sciences sociales. Comment le social explique le sport, et inversement.

En pleine pandémie, jamais le monde du sport n’a connu de pareils bouleversements, questionnements et incertitudes. Des scandales d’agressions sexuelles qui ont touché de nombreuses fédérations, des disciplines à l’arrêt depuis près d’un an... C’est l’occasion pour la philosophe Isabelle Queval, ancienne joueuse de tennis de haut niveau, de livrer dans son dernier ouvrage – le Sport, le Diable au corps – une réflexion sur le sport et le corps dans nos sociétés.

Avec la pandémie et le confinement, vous soulignez dans votre dernier ouvrage le besoin des populations de renouer avec l’activité physique. Cette prise de conscience est-elle synonyme d’un retour vers un exercice plus serein, moins soumis à la notion de dépassement et plus tourné vers le souci de soi ?

En effet, il y a une prise de conscience qui a eu lieu chez certains, c’e