Impossible pour eux d’y échapper. Depuis la dissolution de l’Assemblée, la politique s’est immiscée dans le quotidien médiatique des athlètes qualifiés pour les JO de Paris. Plus concrètement, c’est l’éventualité d’une victoire de l’extrême droite le 7 juillet qui interroge. La question de leur positionnement surgit à chaque conférence de presse, à chaque media day – ces journées de speed-dating sportifs où les journalistes croisent athlètes, entraîneurs et dirigeants pour prendre leur pouls à quelques semaines de la compétition.
Aux Etats-Unis, les «athlètes-militants» jouent un rôle de premier plan dans les luttes sociétales avec la bénédiction de ligues progressistes comme la NBA ou d’autres instances nationales. Mais en France, quatre jours après la très forte poussée de l’extrême droite lors du scrutin européen, le président du Comité olympique (Cnosf) David Lappartient a tenu à rappeler son attachement «à la neutralité politique du mouvement sportif».
«Cela n’empêche pas que les uns et les autres aient des opinions politiques, qu’ils puissent les exprimer à titre pe