Retour à la case départ. Après un petit mois à la tête d’un maxi-ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra a vu son portefeuille réduit de moitié, pour revenir à celui qui était le sien avant le 11 janvier. Epilogue quasi inévitable de vingt-huit jours de polémiques mâtinées de séquences jugées au mieux maladroites, au pire malhonnêtes, dont les répercussions sur le nouveau gouvernement Attal auront eu raison de son maintien. L’équation «AOC» a morcelé l’exécutif, entre un président qui rechigne à se voir imposer des choix sous la pression et un Premier ministre convaincu de l’erreur de casting alors que l’éducation est affichée comme une de ses priorités.
Les derniers indicateurs de terrain penchaient clairement pour une éviction. AOC n’avait «plus la confiance de la profession», déclarait mardi Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré, à l’occasion d’une grève des enseignants, la seconde depuis sa nomination. Le même jour, Amélie Oudéa-Castéra s’efforçait de donner le change dans l’hémicycle en présentant sa «feuille de route» devant les députés malgré les rumeurs incessantes de départ. L’opposition ne l’a pas épargnée lors de la séance de questions au gouvernement, certains cria