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Libération
Inquiétudes

Après l’attentat à Paris, un plan B pour une ouverture des JO 2024 plus sûre ?

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JO Paris 2024dossier
L’attaque au couteau près de la tour Eiffel, dans la zone où se déroulera le lancement des Jeux olympiques, a relancé la question d’une cérémonie dans un stade, plus facile à organiser.
Près du lieu de l'attentat dimanche sur le pont de Bir-Hakeim à Pais, au lendemain de l'attaque mortelle au couteau qui a vu un touriste allemand tué. (Christophe Ena/AP)
publié le 4 décembre 2023 à 20h30

«Il ne serait pas absurde de penser à un plan B» pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur la Seine. Dimanche, l’ex-directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Péchenard a formulé tout haut, sur France Info, ce que tout le monde pense tout bas depuis que le terrorisme a de nouveau frappé la France. Quelques semaines après Arras, c’est Paris qui a été touché samedi. Et pas n’importe où : aux abords de la tour Eiffel, là où, dans huit mois, le 26 juillet, de 400 000 à 600 000 personnes seront massées pour assister au spectacle de la cérémonie d’ouverture, une parade fluviale qui s’étirera sur 12 km entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna. Le tout en présence de dizaines de chefs d’Etat au Trocadéro et sous le regard d’au moins un milliard de téléspectateurs.

Interrogé lundi par Libération, Frédéric Péchenard a précisé sa pensée : «Jusqu’au 7 octobre [attaque du Hamas contre Israël, ndlr], je pensais que la cérémonie pouvait avoir lieu, mais il faut tenir compte de la situation sécuritaire, et on ne sait pas aujourd’hui dans quelle situation on sera en juin. Donc il faut un plan B, ce qui ne veut pas dire qu’on le mettra en œuvre.» Le vice-président LR de la région Ile-de-France a identifié trois risques principaux. Un : «Est-ce que nos amis américains et israéliens accepteront d’y participer, en l’état actuel de la menace terroriste ? Or, va-t-on faire une cérémonie sans eux ?» Deux : «Comment faire pour sécuriser le