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Libération
C'est un fameux trois-mâts

Arrivée de la flamme olympique à Marseille : «C’est un exploit», récit d’une matinée à bord de la flottille qui accompagne le «Belem»

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Avec Vincent, Marine, Romane et Elio, «Libération» a embarqué à bord d’une des 1 024 embarcations qui ont escorté au large de Marseille le trois-mâts transportant la flamme des JO de Paris 2024 depuis la Grèce.
Sur le littoral marseillais ce mercredi 8 mai. (Patrick Gherdoussi/Libération)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 8 mai 2024 à 18h43

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Pour l’occasion, Vincent a coiffé sa casquette de marin achetée en Argentine. En ce matin de mercredi 8 mai, il fait un soleil parfait à Marseille. «Il y a eu un peu de vent ces jours-ci donc ça va bouger un peu. C’est pour ça qu’ils autorisent à naviguer avec la grand-voile», raconte le quadragénaire, artiste-photographe quand il ne navigue pas. Cet hiver, Vincent a rempli un dossier de candidature par l’intermédiaire de son club nautique pour participer à la grande parade maritime accompagnant l’entrée du Belem dans la rade, à bord du Laetitia, son voilier de 8 mètres amarré sur le Vieux-Port. Il fait donc partie des 1 024 bateaux retenus pour cette journée d’arrivée de la flamme olympique sur le sol français.

Avant d’embarquer, il a pu hisser le fanion olympique rouge, seul sésame autorisant les sorties en mer pour ce mercredi. Son embarcation est familiale. A bord, son fils Elio, 3 ans et demi, sa compagne Marine et sa filleule Romane, 11 ans, qui a revêtu une toge grecque, rapport à Olympie et aux jeux antiques. L’ado a failli se faire confisquer à l’entrée de la zone de sécurité sa