Menu
Libération
Saut à la perche

Renaud Lavillenie : «Tokyo, c’est du bonus !»

Article réservé aux abonnés
Jeux Olympiques de Tokyo 2021dossier
A bientôt 35 ans, le perchiste français, médaillé d’or à Londres en 2012 et d’argent à Rio en 2016, est en quête d’un nouveau podium olympique. Mais sa préparation a été perturbée, après une blessure mi-juillet.
Renaud Lavillenie début juin près de Lyon.. (Philippe Desmazes/AFP)
publié le 30 juillet 2021 à 18h32
(mis à jour le 3 août 2021 à 8h33)

L’or olympique, il l’a déjà croqué, contrairement au grand favori des Jeux, le prodige suédois Armand Duplantis qui s’apprête à vivre lui ses premiers Jeux. Alors c’est sans pression excessive que Renaud Lavillenie est arrivé à Tokyo. Le perchiste, qui s’est qualifié pour la finale en franchissant 5,75 m, sera à pied d’œuvre sur le sautoir du stade olympique ce mardi à partir de 12 h 20.

Libération l’a rencontré mi-juin, en pleine préparation pour ce nouveau rendez-vous au sommet. Mais entre notre entretien et le début des épreuves d’athlétisme, le sportif inscrit au Clermont Athlétisme est passé par des montagnes russes émotionnelles. Il lui a fallu d’abord digérer de ne pas avoir été choisi comme porte-drapeau de la délégation française (le CNOSF lui a préféré la judoka Clarisse Agbégnénou, médaillée d’or le 27 juillet, et le gymnaste Samir Aït Saïd, en finale des anneaux lundi). «Ça doit être encore plus fort qu’une médaille olympique», disait Lavillenie. Puis le 11 juillet, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), sa dernière sortie avant Tokyo, il s’est blessé à la cheville à l’échauffement. Une mauvaise réception et patatras. Ce