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Que leur a-t-il dit, Vincent Collet, pour transformer une équipe engourdie en une horde survoltée, les babines humides de la dépouille de leur victime du soir, le Canada ? En zone mixte, peu après leur quart à l’intensité irréelle, remporté 82-73 mardi, les basketteurs français ont érigé une statue à leur coach, pris dans une brume électrique en raison d’un premier tour disgracieux. Le capitaine, Nicolas Batum, toujours très fair : «Elle est pour lui celle-là. Oui, c’est la victoire de Vincent Collet et de son staff.» Evan Fournier, qui a verrouillé la torpille fatale aux Canadiens à 55 secondes de la fin : «Vincent a fait un discours de bonhomme avant le match. Il nous a galvanisés.»
Dans la bouche de l’arrière des Pistons, les mots sont des charbons ardents. Vendredi soir, après la gifle reçue en fin de poule B contre l’Allemagne, Fournier avait tancé les penchants conservateurs du jeu des Bleus, trop arc-boutés à son goût sur la défense. Et pour ça, il avait osé cette tournure : «De nos jours, la meilleure défense reste l’attaque. Ce n’est plus le jeu des année