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C’est une montagne qui culmine à 1,56 mètre. Jeudi 8 août au soir, sur le ring de Roland-Garros, l’Ouzbek Hasanboy Dusmatov, un type aussi expressif qu’un galet mais doté de timbres à son effigie dans son pays, est venu collecter son deuxième titre olympique, le précédent remontant aux Jeux de Rio. «J’avais pris un petit break», expliquera-t-il post-combat pour justifier son absence à Tokyo, le break consistant à enquiller six victoires chez les pros.
Face à lui, au cœur du Central, se dressait le Toulousain Billal Bennama avec sa silhouette de flûte à bec, 1,78 mètre pour moins de 51 kilos, la catégorie de la soirée. Des mensurations qui laissent imaginer le supplice diététique pour avoir ne serait-ce que le droit de lacer les gants. Brahim Asloum, sa majesté des mouches à Sydney, avait eu beau frapper les trois coups introductifs comme on sort un trèfle à quatre feuilles, personne ne voyait Bennama, avec ses yeux de biche et son sourire canaille, favori, à la différence de son coéquipier Sofiane Oumiha,