Menu
Libération
Récit

Boxe aux JO de Paris 2024 : le noble art plongé dans l’ignoble polémique visant l’Algérienne Imane Khelif

Article réservé aux abonnés
Ce lundi 5 août, une conférence de presse organisée par la Fédération internationale de boxe amateur, à qui le CIO a retiré l’organisation du tournoi olympique, est revenue sur le cas de l’athlète en multipliant les outrances transphobes.
La boxeuse algérienne Imane Khelif après sa victoire en quart de finale du tournoi olympique, samedi 3 août 2024, à Villepinte. (John Locher/AP)
publié le 5 août 2024 à 20h06

Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.

«Quelle perte de temps !» hurle un pourtant très british reporter, que même les verrines et tartelettes à volonté n’arrivent plus à calmer. Fair enough : convoqué par la sulfureuse Fédération internationale de boxe amateur, l’IBA, cela fait deux heures qu’on marine sous les moulures rococos du «Salon des miroirs», une étuve cise dans un passage à antiquaires du IXe arrondissement. Au menu, en ce jour de répit pour les pugilistes avant qu’ils ne prennent leurs quartiers à Roland Garros, la sordide polémique autour du genre d’Imane Khelif, la boxeuse algérienne en demi-finale des moins de 66 kilos. La pseudo affaire empoisonne le tournoi olympique, après avoir enflammé le gratin de l’extrême droite mondiale – de Trump à Salvini – et des anti-trans, J.K. Rowling en tête.

Avant même de débuter, la conférence tourne à la farce. Sur une estrade, les trois huiles de l’organisati