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«Quelle perte de temps !» hurle un pourtant très british reporter, que même les verrines et tartelettes à volonté n’arrivent plus à calmer. Fair enough : convoqué par la sulfureuse Fédération internationale de boxe amateur, l’IBA, cela fait deux heures qu’on marine sous les moulures rococos du «Salon des miroirs», une étuve cise dans un passage à antiquaires du IXe arrondissement. Au menu, en ce jour de répit pour les pugilistes avant qu’ils ne prennent leurs quartiers à Roland Garros, la sordide polémique autour du genre d’Imane Khelif, la boxeuse algérienne en demi-finale des moins de 66 kilos. La pseudo affaire empoisonne le tournoi olympique, après avoir enflammé le gratin de l’extrême droite mondiale – de Trump à Salvini – et des anti-trans, J.K. Rowling en tête.
Avant même de débuter, la conférence tourne à la farce. Sur une estrade, les trois huiles de l’organisati