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Les boxeurs français ont perdu mercredi 7 juillet au soir mais «on ne peut pas crier au scandale», concède Malik Bouziane, coach aux yeux délavés de celui qui en a vu d’autres, et des bien pires. Car, quand il s’agit de boxe, et ceux qui ont encore en bouche le goût des rêves volés du martyr Alexis Vastine le savent bien, ça ferait presque une raison de se réjouir.
En l’absence de KO, rarissime chez les amateurs, c’est une vraie science – «the sweet science», disent même les Américains – que de convertir les directs qui effleurent et les crochets qui font mal (et vice-versa) en chiffres. C’est la tâche des cinq juges. En l’occurrence, ce soir-là, sur le Central bouillant de Roland-Garros transformé en ring : un Sud-Coréen, un Canadien, un Néerlandais, un Irlandais, un Américain et un Iranien. Depuis la tribune presse, on ne sait pas à quoi ils ressemblent. Sur eux, la caméra ne s’attarde jamais. Ils font leur travail d’esthète et d’épicier à la fois, invisibles et tout-puissants. Des démiurges qui comptent. Au bout, un seul poing levé. Dans le cas de Sofiane Oumiha, 29 ans, le favori tricolore