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Atouts

Cécifoot aux Jeux paralympiques 2024 : après la déception de Tokyo, les clés de la réussite de l’équipe de France

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Arrivés derniers du tournoi olympique au Japon, les Bleus visent à Paris une place sur le podium. Pour atteindre cet objectif ambitieux, revue des points forts de la sélection avec l‘expérimenté Toussaint Akpweh, le coach tricolore.
Frédéric Villeroux et le goal Alessandro Bartolomucci, pendant une séance d’entraînement, au stade Georges-Carpentier à Lens, le 14 août. (François Lo Presti/AFP)
publié le 30 août 2024 à 16h51

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Toussaint Akpweh parle d’une voix calme, rassurante et professorale. Son ton est posé, sa diction précise, le son de sa voix n’oscille pas. Ses réponses sont méthodiques et ciselées. Le sélectionneur de l’équipe de France de cécifoot maîtrise l’économie des mots pour faire passer ses idées. Une qualité primordiale quand on délivre des consignes à un collectif qui, plongé dans le noir, doit briller balle aux pieds. Quelques jours avant l’entrée en lice de l’équipe de France de cécifoot au stade Tour-Eiffel, lorsque l’on appelle l’homme qui dirige ce groupe depuis 1998 (avec une pause entre 2012 et 2018), il nous fait d’emblée une remarque simple mais pleine de sens : «Le cécifoot, c’est du football pratiqué par des personnes aveugles.» Comprenez : le cécifoot, c’est avant tout du foot. Sur terrain réduit, type futsal, deux équipes s’affrontent en deux mi-temps de quinze minutes. Quatre joueurs de champ, malvoyant