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Le 26 juillet 2024, à 20h24 pile, les huiles du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) et Emmanuel Macron souffriront des mêmes maux : un mélange d’exaltation et de tension. 10 500 athlètes embarqués sur près de 200 péniches défileront sur 6 kilomètres de Seine, sous les yeux d’un demi-million de spectateurs et deux milliards de téléspectateurs. Le «plus grand travelling du monde», s’enflamment autant ses organisateurs que le chef de l’Etat. Une cérémonie d’ouverture olympique à ciel ouvert, première du genre : Macron mise all-in sur ce rendez-vous, marqueur fort de son second quinquennat.
Réalisation pharaonique
«C’est le genre de projet qui ne laisse pas indifférent. Soit vous le prenez par une forme d’excitation, soit vous le prenez par le niveau d’emmerdements [qu’il génère]», sourit Thierry Reboul, directeur des cérémonies au sein du Cojo. Venu de l’événementiel, rameuté en mai 2018 par Tony Estanguet, Reboul est l’homme qui souffla l’idée de ce show hors les murs à Etienne Thobois et Michaël Aloïsio, les numéros 2 et 3 du Cojo. Qu’il a prévenus de sa détermination dès sa présentation PowerPoint, affichant un dessin de Pepe dans Astérix en Hispanie, le fils du chef Soupalognon y Crouton qui pique des colères monstrueuses quand il est rabroué. Hilare