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«Alleluia !» Il est 10h27 sur le pont d’Austerlitz et la proue immaculée du Don Juan II, un magnifique yacht art déco, fend enfin les eaux de la Seine, au grand soulagement de Marie. Cet été, cette septuagénaire fuira Paris – «trop de bazar, j’ai passé l’âge» – mais assister à une répétition technique du défilé naval de la cérémonie d’ouverture, ça, elle peut. Avec sa sœur, Marie-Laure, elles poireautent depuis une heure sous un inattendu soleil strident au milieu d’une petite foule armée de téléphones portables pour filmer le tout. Soit une file indienne d’une cinquantaine de navires de tous gabarits, qui transporteront les délégations olympiques le 26 juillet.
Entre deux bateaux-mouches et un Batobus, sur lesquels on peut loger facile une centaine de personnes, un tout petit bateau blanc de quatre places s’est intercalé. «C’est quoi ce pédalo ? Le Vatican ?» rigole Marie. Il y a là des joggers tout droit sortis du Jardin des plantes et des touristes mais surtout des retraités. Qui d’autre un lundi ouvré en plein milieu de matinée ?
Printemps noyé
Dans le jargon de Paris 2024, la soir