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Dans le fond d’un bâtiment du village des athlètes de Saint-Denis, une grande pièce a des airs d’auberge espagnole. Une poignée de sportifs patientent devant un guichet d’accueil, sweat aux couleurs de leur délégation sur le dos. Un haltérophile jordanien passe le temps en discutant avec une autre athlète jordanienne. A côté d’eux, un Cubain en fauteuil tracte d’un bras un Mexicain, en fauteuil lui aussi. Assis autour de table, Jamaïcains et Rwandais échangent quelques amabilités. Tous se sont pointés au «repair center», centre de réparation XXL façon paddock de formule 1 destiné aux athlètes paralympiques. On y vient pour regonfler les pneus d’un fauteuil, remettre une vis sur une prothèse qui a souffert du trajet en avion ou recoudre une sangle qui est sur le point de lâcher.
«Notre rôle, c’est de vérifier que tout fonctionne, de réparer, de remettre en état, pour que l’athlète puisse quoi qu’il arrive être présent sur la ligne de départ. Parfois, on n’a pas d’autre choix que de changer le matériel, mais on essaye de le faire le moins possible pour éviter qu’il perde ses sensations, ses appuis, ses repères», explique Fabienne Bonnet, chargée de communication d’Ottobock, la marque allemande spécialisée dans la fabrique de composants et l’appareillage des patien