Certes, Renaud Lavillenie sera absent – après une opération et sept mois d’arrêt, le perchiste s’attaquera aux minimas olympiques (5,82 m) ce samedi au meeting de Pierre-Bénite. Rénelle Lamote qui revient à peine de blessure aussi. Et l’on ne verra pas non plus Christophe Lemaitre, champion toutes catégories de cette compétition, puisqu’il est le seul athlète à y avoir remporté 8 médailles – le sprinteur tâche de remonter la pente qui pourrait le mener jusqu’aux Jeux de Paris cet été. Mais il y a énormément d’autres raisons de se tanquer devant son poste, tous les matins et toutes les fins d’aprem, à partir de ce vendredi 7 juin et jusqu’à mercredi 12, pour suivre les championnats d’Europe d’athlétisme de Rome.

L’athlé, le sport roi des JO d’été, tout ça, tout ça… Lors des Jeux de Paris (qui s’ouvrent le 26 juillet), il risque d’être beaucoup question de tours de pistes et lancers de marteau. Alors quitte à ne pas être totalement largués, voilà l’occasion d’une petite piqure de rappel – rassurez-vous, les règles n’ont pas beaucoup changé, et la planche n’a pas encore été supprimée au saut en longeur, même si l’idée est dans les tuyaux – voire d’un stage intensif de découverte.

Bien sûr, l’attraction principale de la compétition se nommera, pour le public français du moins, Kevin Mayer. Car c’est là, à Rome, grâce à une wild-card négociée par la Fédération française d’athlétisme, que le décathlonien français, double champion du monde, et toujours détenteur du record du monde de