Comme pour la volée d’égalisation de Kylian Mbappé à la 81e minute de la finale de la Coupe du monde 2022 face à l’Argentine, les (télé)spectateurs férus de sport et d’adrénaline se souviennent où ils étaient samedi 3 août 2024 vers 18 h 32, lorsque Joan-Benjamin Gaba a fait plier l’«invincible» Japonais Hifumi Abe en finale de l’épreuve olympique par équipes mixtes de judo. Ce à quoi beaucoup moins de personnes ont prêté attention, c’est aux nerfs de glace qu’il a fallu à celle qui lui a immédiatement succédé sur le tapis de l’Arena Champ-de-Mars. Clarisse Agbégnénou, du haut de ses 19 médailles individuelles en carrière (dont douze en or), est elle aussi, à cet instant, dos au mur.
Si elle s’incline, le titre va au Japon. Si elle gagne, elle offre aux tricolores un combat décisif, à désigner par tirage au sort. «Je n’ai jamais douté d’elle, confesse aujourd’hui Gaba. Je sava