Dormir jusqu’à en perdre le sens du temps. Puis marcher en solitaire. Interrogé récemment sur ses projets de futur ex-président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach a eu cette réponse : «Les quatre premières semaines, je pense que je dormirai. Puis je ferai un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, seul, en espérant que cela m’inspirera pour mon avenir.» On peut le comprendre. Entre le report des Jeux de Tokyo 2020, la guerre en Ukraine et l’exclusion des athlètes russes et bélarusses ou encore la gouvernance chaotique de la boxe, l’ancien escrimeur allemand n’a pas toujours pu trouver le sommeil depuis son élection en 2013. Gouverner le mouvement olympique n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Assemblée internationale
Ils sont pourtant sept à se presser dans le couloir menant à son bureau de Lausanne, en Suisse, avec l’espoir de s’y ins