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Cyclisme aux JO de Paris 2024 : Amélie et Emily réunies

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JO Paris 2024dossier
Chaque jour, on s’installe devant le poste pour commenter l’actu entourant les Jeux. Aujourd’hui, retour sur l’épreuve de cyclisme sur route, qui a confirmé Paris comme un décor de rêve, à rebours de l’enfer promis.
Le Belge Remco Evenepoel devant le Français Valentin Madouas lors de l'ascension vers Montmartre samedi, lors de l'épreuve du cyclisme sur route. (Tim de Waele/AFP)
publié le 4 août 2024 à 12h34

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La rue Lepic grimpée à toute berzingue par les 90 coureurs profilés comme la dague, sous les vivats d’une foule de tous pays en feu, avec habitants du quartier à leurs fenêtres, dont l’un s’improvise MC et envoie du gros son rassembleur (Free from desire, les Lacs du Connemara, I will survive…) à partir d’une enceinte poussée au max : c’est l’image qu’on gardera de l’épreuve de cyclisme sur route masculine suivie de notre canapé. Quoique, il y a compet’: le départ grandiose sur le pont d’Iéna, les marches du Sacré-Cœur et la butte Montmartre noires de monde, le french cancan des danseuses du Moulin rouge, l’arrivée avec passage entre les pieds de la Tour Eiffel, avec le Belge Remco Evenepoel qui plante son vélo juste après la ligne, bras en croix, tel un pionnier qui marque sa découverte d’un nouveau monde, les clichés abondent pour décrocher le label «iconique». Et encore, c’est zapper la partie hors Paris du parcours de 273 kilomètres qui a rappelé que la capitale n’est pas si loin de la campagne, avec parenthèse enchantée à travers les champ