Inscrivez-vous ici pour recevoir gratuitement tous les vendredis notre newsletter Libélympique.
Son sweat rouge et son fauteuil roulant sont floqués à son nom, inscrit en lettres dorées et accolé à un dessin du dôme des Invalides, où se dérouleront les épreuves de tir à l’arc des Jeux paralympiques de Paris. Le 29 août, l’athlète de 51 ans entrera en compétition sur l’esplanade de ce lieu hautement symbolique pour lui. Il y a vingt-sept ans, il y a séjourné pendant dix-huit mois pour effectuer sa rééducation après un accident qui l’a rendu tétraplégique. «Revenir pour les Jeux à l’endroit où je me demandais il y a une vingtaine d’années ce que j’allais pouvoir faire de ma vie… je n’aurais pas pu l’imaginer. Il y aura beaucoup d’émotions», se projette le para-archer, qui reçoit au Centre de ressources, d’expertise et de performances sportives (Creps) de La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, où il s’entraîne trois fois par semaine.
Sur le pas de tir des Invalides, Damien Letulle devrait entrer dans l’histoire, en devenant le deuxième athlète français à participer aux Jeux olympiques puis paralympiques, après la nageuse Claire Supiot. «Si on avait dû faire un film, on n’aurait pas