Un oral blanc qui peut tourner à l’or ? A sept mois des JO de Paris 2024, les Bleus du hand démarrent à Düsseldorf ce mercredi 9 janvier contre la Macédoine (coup d’envoi 18 heures) une nouvelle campagne européenne dont l’issue, espèrent-ils, les mettra en confiance avant l’échéance olympique. C’est sans compter sur un plateau, comme de coutume, des plus relevés avec le Danemark, la Norvège, la Suède voire l’Espagne en guise d’épouvantails prêts à faire douter la bande à Guillaume Gille. Pas convaincus par l’enjeu ? Voici trois raisons de jeter un œil avisé à cette compétition jamais simple à rafler.

26 janvier 2014. Les Bleus reprennent la couronne européenne au Danemark, chez eux à Copenhague, en dévorant les Scandinaves (41-32). Jamais dans l’historique des finales internationales, une formation n’avait dépassé la barre des 40 pions. Difficile de croire alors qu’une décennie plus tard, ceux que l’on ne surnomme plus «les Experts» depuis 2017 cherchent toujours à glaner un quatrième Euro. De la feuille de match de l’époque restent encore trois joueurs qui devraient commencer le tournoi en Allemagne : Valentin Porte, et l’increvable fratrie Karabatic – Luka et Nikola.

A l’instar du Danemark, triple champion du monde en titre (2019, 2021, 2023) mais fanny sur la scène continentale depuis 2012, l’Euro est paradoxalement la compétition qui réussit le moins à la France : le pays compte autant de médailles d’or dans l’épreuve que de tit