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Exposition

D’un hôpital au Royaume-Uni après-guerre à Paris 2024, le mouvement paralympique se raconte au Panthéon

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JO Paris 2024dossier
A partir de ce mardi 11 juin et jusqu’à fin septembre, une exposition retrace l’évolution du paralympisme dans le monde. Et comment, depuis les débuts à Stoke-Mandeville en 1948, la pratique du sport pour les personnes en situation de handicap est intrinsèquement liée à leur inclusion dans la société.
La délégation française aux Jeux paralympiques de Tokyo, en 1964. (Collections du Musée national du Sport, Nice)
publié le 11 juin 2024 à 14h54

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Au bout de la piste, deux mots, immenses et immanquables, en guise de ligne d’arrivée : «Autrement capables». Affichés tel un slogan à la fin des couloirs d’athlé reproduits dans ce lieu de mémoire qu’est le Panthéon, ils résument le message porté par «Histoires paralympiques», une exposition présentée dans le cadre de l’Olympiade culturelle à partir de ce mardi 11 juin jusqu’au 29 septembre. A quelques pas du pendule de Foucault, le parcours, concis et riche en informations, met en lumière, à l’aide de courts textes, d’archives, de photos, et de matériaux sportifs, le long combat vers l’émancipation pour les athlètes en situation de handicap, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours.

Une histoire sportive bien sûr, mais par essence politique, dans laquelle les acteurs construisent eux-mêmes les conditions de leur reconnaissance et ainsi, une société plus inclusive. En guise de prologue, une affiche de 1895 annonce une course de «jambes de bois» et rappelle que l’on part de loin. «Avant la Seconde Guerre mondiale, on ne parle pas de pratiques sportives dans le sens où on le pense aujourd’hui pour les