En rugby-fauteuil, les Bleus s’inclinent contre l’Australie 55-53. L’équipe de France aura passé le match à courir au score. Ce vendredi, elle n’est pas parvenue à inquiéter suffisamment les hommes en jaune, emmenés par leurs offensifs Ryley Batt (26 essais) et Chris Bond (27 essais). Les encouragement du public hyper bruyant de l’Arena Champs-de-Mars n’auront pas suffi. Les Bleus devront aller chercher leur qualification en demi-finale samedi contre la Grande-Bretagne, championne paralympique en titre et première de la poule B avec deux victoires. Source d’espoir : la France les a battu à deux reprises en finale des championnats d’Europe en 2022 et 2023. Match à 19h30. Par David Darloy.

Trois des sept joueuses de rugby-fauteuil présentes à Paris jouent pour l’Australie. Emilie Miller (0,5), qui a commencé la discipline il y a trois ans et connaît sa première paralympiade dans la capitale, Ella Sabljak (2,5), d’abord passée par l’équipe australienne de basket-fauteuil, et Shae Graham (2,5), font partie de la sélection australienne qui affronte les Bleus ce vendredi (les tricolores sont menés 41-39 après le troisième quart-temps). A Paris, seules sept femmes sont présentes dans les équipes de rugby-fauteuil, rare sport collectif à être mixte. Un ratio assez faible mais en progression par rapport à Tokyo. Par David Darloy.

Djelika Diallo sera médaillée d’or ou d’argent. Enorme émotion sur le tatami du Grand-Palais. Dominée au début de sa demi-finale en K44 par Yao Yinan, la taekwondiste Française Djelika Diallo a réussi à renverser le combat et éliminer la Chinoise. La native d’Epinay-sur-Seine, 18 ans seulement, disputera une finale peu avant 22h30 et est assurée de décrocher une médaille d’or ou d’argent pour ses premiers Jeux paralympiques. Il y a de quoi tomber à la renverse.

Deuxième médaille pour le nageur Alex Portal. Alex Portal se pare d’un nouveau métal. Après l’argent hier au 100 m papillon, le nageur français décroche le bronze sur 100 m dos S13. Le Bélarusse Ihar Boki décroche l’or. Avec ce résultat, la France compte déjà 4 breloques en paranatation.

Début de la rencontre entre l’équipe de France de rugby-fauteuil et l’Australie. Après leur victoire contre le Danemark (53-51) jeudi, les Bleus affrontent un très gros morceau des nations présentes à Paris : double champions paralympiques (à Londres et à Rio), les «Steelers», 4e à Tokyo, pourront notamment compter sur Ryley Batt, véritable légende du sport. Les Français auront la tâche de dompter l’Australien, classé 3,5, auteur de 36 essais jeudi contre la Grande-Bretagne (match perdu 58-55). Il y a quelques jours, Bob Vanacker, le coach belge de l’équipe de France nous disait : «On a une tactique. L’idée c’est d’être toujours en surnombre autour de lui, il ne faut pas qu’il ait la balle, c’est le plus important, qu’il n’ait jamais le ballon, car il va toujours trouver les solutions. Si on peut faire ça, on a déjà gagné la moitié du match. » Réponse dans quatre quart-temps de huit minutes. Par David Darloy.

Le nageur Hector Denayer décroche l’argent sur 100m. A-t-il été inspiré par ses camarades nageurs Ugo Didier et Alex Portal, respectivement médaillés d’or et argent, jeudi soir, en 400 m nage libre et 100 m papillon ? Dans une Paris La Défense Arena toujours aussi bruyante, Hector Denayer s’est en tout cas démené pour offrir, vendredi soir, un troisième podium à la paranatation française. En bouclant le 100 m brasse en 1′05′'91, le licencié du club de Selestat remporte l’argent, derrière l’italien Stefano Raimondi. Agé de seulement 19 ans, Hector Denayer, qui souffre d’une agnésie (malformation) de la main gauche, remporte ainsi sa première médaille olympique.

C’est terminé pour Fabien Lamirault et Julien Michaud. Le double français en tennis de table s’est incliné face aux Coréens. Malgré leur remontada, les pongistes tricolores n’ont rien pu faire face aux attaques menées par Yeongjin Jang et Sung Joo Park. Les deux Français décrochent tout de même la médaille de bronze dans ce tournoi. Car rappel oblige, il n’y a pas de petite finale en tennis de table.

Le para tennis de table et la boccia vus par Coco. Chaque jour, notre dessinatrice s’infiltre sur les sites de compétition des Jeux pour raconter les épreuves paralympiques. Aujourd’hui, direction l’Arena Paris Sud de Porte de la Versailles pour de nouveaux matchs.

En tennis de table, la paire française dans le dur. Julien Michaud et Fabien Lamirault ont cédé dans le troisième set, finalement remporté par les Coréens. Yeongjin Jang et Sung Joo Park ne sont plus qu’à une manche d’une place en finale. Les deux Français ont demandé un temps mort.

L’émotion de Tanguy de la Forest.

Alexandre Léauté aux anges après sa victoire. «Je n’ai jamais fait de vélo avec autant de bruit, savourait après le podium Alexandre Léauté, médaille d’or autour du cou. Sur le vélo, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir, j’étais dans la douleur, extrême. Mais là ça y est, j’en prends. La Marseillaise, c’était un truc de fou, j’en avais beaucoup rêvé. D’être là, sur la boîte, avec tout le monde qui chante…». A peine son premier titre remporté, le cycliste de 23 ans pense déjà à l’après. Et aux trois courses en individuel qu’il lui reste encore à disputer, dont la première a lieu ce samedi : «Je suis déjà focus sur demain, je sais que je peux refaire quelque chose. L’esprit est bien, le corps aussi. De toute façon quand on gagne, on oublie la douleur !» Par Julien Lecot.

Fin de parcours pour Sophie Caverzan en taekwondo. La Française s’est inclinée de peu lors du repêchage dans son combat contre la Népalaise Palesha Goverdhan. Sophie Caverzan dit adieu à ses chances de médaille de bronze. L’athlète de 29 ans disputait ses premiers Jeux, elle qui n’a découvert le taekwondo qu’en 2020.

Alexandre Léauté, le glouton du cyclisme. «Alexandre Léauté est tellement au-dessus du lot. On sait très bien que quand il va prendre le départ, il va gagner», lâchait le manager pragmatique. Pas de place pour l’incertitude qui fait la magie du sport ou au traditionnel «sur le terrain, tout peut arriver» : il ne pouvait en être autrement. Ce vendredi, tout s’est passé comme il l’avait annoncé. Et des tribunes, on a eu l’impression d’assister à un film dont la bande-annonce nous en avait déjà beaucoup trop montré.

Tanguy de la Forest est vice-champion paralympique. «Je suis vraiment content d’avoir fait ça». Cette fois, il a réussi à aller chercher le podium. Le tireur Tanguy de la Forest, qui participait à ses sixièmes Jeux paralympiques était ému au moment de recevoir sa médaille d’argent. «Je travaille dur depuis quatre ans, avec beaucoup de choses qui ont changé, une vie personnelle qui a changé, mon entourage d’entraînement qui a changé […] Toutes ces petites choses mises bout à bout me permet d’être encore plus fort», a assuré le natif de Rennes, atteint d’une maladie neuromusculaire, l’amyotrophie spinale infantile.

L’or sied bien à Alexandre Léauté. Une phryge à la main, mais surtout l’or autour du cou. Le cycliste Alexandre Léauté, champion paralympique de la poursuite 3 000 m, a multiplié les photos avec les supporteurs français venus en nombre le soutenir au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.

En cécifoot, focus sur les clefs de la réussite de l’équipe de France. Comprenez : le cécifoot, c’est avant tout du foot. Sur terrain réduit, type futsal, deux équipes s’affrontent en deux mi-temps de quinze minutes. Arrivés derniers du tournoi olympique au Japon, les Bleus visent à Paris une place sur le podium. Pour atteindre cet objectif ambitieux, revue des points forts de la sélection avec l’expérimenté Toussaint Akpweh, le coach tricolore.

Et une Marseillaise, une. Les notes de l’hymne national ont fort résonné dans l’enceinte du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Sur la plus haute marche du podium, un crack du cyclisme : le Français Alexandre Léauté, qui savoure.

La médaille d’argent pour le tireur Tanguy de la Forest. Il n’a pas réussi à battre le Slovène Francek Gorazd Tirsek mais Tanguy de la Forest décroche enfin une médaille paralympique après six participations aux Jeux. C’est la cinquième médaille obtenue par la délégation française.

Sur la piste du vélodrome, Alexandre Léauté s’offre le titre paralympique. Alexandre Léauté en or. Beaucoup trop facile. Ultra-favori de sa finale de la poursuite sur trois kilomètres, Alexandre Léauté a décroché l’or sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Après avoir battu le record du monde de la catégorie (C2) ce matin, il s’est imposé facilement dans un brouhaha monstre face au Belge Ewoud Vromant. Il y a quelques jours, il nous avait juré, réaliste, n’avoir «peur de personne» : «Avec ce que je fais à l’entraînement, je sais que je suis plus fort que jamais.» Ce vendredi après-midi, il l’a prouvé. Par Julien Lecot.

Le volleyball-assis, un sport encore trop peu développé en France. Confidentielle dans l’Hexagone, la discipline, qui peut également se jouer avec des valides, devrait difficilement rapporter des médailles pour la France, côté hommes comme femmes. Parmi les athlètes tricolores, une figure aimante les médias : l’ex-parachutiste Cyrille Chahboune, membre des commandos parachutistes de l’armée de l’air et qui a officié au sein des forces spéciales avant qu’une attaque de drone, en 2016 en Irak, ne chamboule sa vie. Libé fait le point sur les prémices du volleyball assis français.