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Jeux paralympiques : Lucas Mazur conserve son titre en badminton et apporte une 10e médaille d’or à la France

En ce cinquième jour de compétition, la Seine accueille les épreuves de triathlon finalement maintenues. Jules Ribstein a remporté l’or dans sa catégorie - au total, il y en a onze dans cette discipline. De son côté, Aurélie Aubert offre à la France une première médaille d’or historique en boccia.
Lucas Mazur lors de sa finale face à Suhas Lalinakere Yathiraj, ce lundi. (Jennifer Lorenzini/REUTERS)
publié le 2 septembre 2024 à 11h25
(mis à jour le 2 septembre 2024 à 22h03)

En résumé :

  • La France rafle pas moins de quatre médailles en para triathlon ce lundi matin. D’abord, Jules Ribstein, qui a remporté l’or, dans la catégorie PTS2. Puis les binômes Thibaut Rigaudeau-Cyril Viennot et Antoine Perel-Yohan Le Berre, qui finissent en argent et en bronze (catégorie PTVI). Et à 13h30, c’est le porte-drapeau français Alexis Hanquinquant, qui a conservé son titre de champion olympique (catégorie PTS4).
  • Le système de classification des sports paralympiques en différentes catégories est plus complexe que celui des JO. Mais il permet à un maximum de personnes en situation de handicap d’avoir leur place et de garantir une compétition la plus équitable possible. Libé vous explique cet univers fait de chiffres et de lettres.
  • La France pointe à la quatrième place du classement des médailles, bien aidée ce matin par l’or de Aurélie Aubert en boccia, et par les premières places, dimanche, de Marie Patouillet en cyclisme, de Tanguy de la Forest en tir à la carabine, et d’Emeline Pierre en natation, ou encore par l’argent du sprinteur Timothée Adolphe.
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La France sèchement battue par le Brésil en cécifoot. En match de poule, les Bleus du cécifoot se sont inclinés ce lundi soir contre l’ogre brésilien, par la marque de 3 buts à 0. L’équipe de France a été dominée de bout en bout par son adversaire, grand favori pour remporter le tournoi olympique. La France peut toujours se qualifier à condition de battre la Turquie, demain soir. En attendant, on peut se repasser le premier but du match, une merveille de Ricardinho.

il y a 250 jours

Au cécifoot, des olas pas comme les autres. De par la nature même de la discipline, le cécifoot suscite des manières différentes de supporter. Dans les tribunes, le silence règne pendant que les joueurs ont la balle dans les pieds et le bruit revient quand le jeu est arrêté. On retrouve aussi un grand classique des gradins : la ola, mais quelque peu adaptée. Pour ne pas déranger les joueurs, elle se fait silencieuse et du coup très poétique, la vague étant sublimée par l’absence de bruit. Son pendant : la ola de son, que les joueurs peuvent apprécier. Le concept : taper très fort du pied chacun son tour pour créer un son qui tourne dans le stade. Hyper impressionnant. Par David Darloy.

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Gabriel dos Santos Araujo réussit son triplé. En remportant ce lundi soir le 200 m nage libre dans la catégorie S2 (celles des nageurs atteints d’une «déficience grave»), le Brésilien Gabriel dos Santos Araujo a tenu son pari de repartir des Paralympiques de Paris avec trois titres. Mais le nageur de 22 ans empoche aussi une vague d’amour qui s’entend dès qu’il entre dans l’Arena : une clameur immense, aussi importante que celle qui accompagne les concurrents tricolores, c’est dire. Ses performances jouent, sa vitesse sidérante alors qu’il est né sans bras et de très courtes jambes. Mais il y a aussi sa personnalité, solaire, sa façon de célébrer ses victoires en envoyant un jet d’eau de la bouche, en dansant aussi, et ses «Vaaaamoooos !» de compétiteur acharné. Résultat, son compte Instagram a plus que quadruplé depuis le début de ces Paralympiques, affiche 250 000 abonnés.

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Ihar Boki à bloc. La phrase est vertigineuse : ce lundi soir, en remportant le 50 m nage libre de la catégorie S13 (déficients visuels), le Bélarusse Ihar Boki a remporté une nouvelle médaille d’or, sa quatrième dans ces Paralympiques et la vingt-et-unième de sa carrière. Elle confirme son statut de paraathlète masculin le plus titré de l’Histoire. Un exploit que celui qui nage sous bannière neutre, comme les 87 autres nageurs russes et bélarusses suite à l’invasion de l’Ukraine en 2022, a accueilli avec son flegme habituel, un sourire, un geste de la main, et basta. Comme d’habitude aussi, sa course a été d’une limpidité hypnotique : grande coulée, puis il allonge métronomiquement et paf ! Seul bémol (et encore, on chipote), avec 23,65, Boki ne titille pas ses records mondial et paralympique sur la distance.

il y a 250 jours

Lucas Mazur conserve son titre paralympique en badminton, 10e médaille d’or pour la France. Champion paralympique en titre dans la catégorie SL4, le Français Lucas Mazur a de nouveau triomphé à Paris. Il a remporté sans trembler sa finale (21-9, 21-13) face au numéro 1 mondial, l’Indien Suhas Lalinakere Yathiraj. La catégorie SL4 regroupe notamment les athlètes ayant des difficultés de mouvement au niveau d’une partie du corps, la cheville pour Mazur. Avec cette breloque, la France décroche sa 10e médaille d’or.

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Dans l’œil de Libé. «La chaleur, les émotions, l’effort physique» d’une Marie Patouillet dorée. Libé revient en images sur la course disputée dimanche par la paracycliste française, et sa victoire emplie d’émotions – quitte à frôler le malaise au moment de recevoir sa médaille. La Française a pu compter sur sa compatriote, Heïdi Gaugain (argent) et la Néo-Zélandaise Nicole Murray (bronze), pour tenir sa place sur la plus haute marche du podium.

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Dans l’œil de Coco. Notre dessinatrice Coco continue de croquer ces Jeux paralympiques. Aujourd’hui : direction les Invalides pour suivre le tir à l’arc. Les sites sont toujours aussi beau. Les athlètes un peu loin. Les arcs très compliqués – surtout à dessiner.

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Avec sa victoire en quart de finale de para tennis de table, Matéo Bohéas offre une nouvelle médaille à la France. C’est un match disputé qu’a remporté le Français ce lundi. Au lendemain d’un huitième plié en moins de 20 minutes, il a fallu cinq sets à Matéo Bohéas pour l’emporter face au Japonais Mahiro Funayama en quart de finale. Après un troisième set perdu 16-14 au bout du suspense, voyant Funayama prendre la tête à 2-1, le tricolore a déroulé dans les deux derniers (11-5, 11-6) pour l’emporter. En l’absence de petite finale, il s’assure au moins une médaille de bronze.

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Valentina Petrillo, première athlète transgenre à participer aux Jeux paralympiques. C’est un rêve d’enfant qui s’est réalisé pour Valentina Petrillo ce lundi, en s’élançant sur la piste du Stade de France pour participer au 400m dans la catégorie T12 (pour les athlètes malvoyants). Une victoire symbolique, mais aussi sportive, puisque la cinquantenaire s’est également qualifiée pour les demi-finales de la compétition, qui auront lieu ce soir à 20h50, en se hissant à la deuxième place de sa série. «Quand j’étais un homme, je n’étais pas moi-même, insistait dans un entretien à l’AFP celle qui est devenue une femme aux yeux de l’administration italienne en 2023, je courais toujours avec le frein à main, je n’étais pas une personne heureuse, pas aussi heureuse que je le suis maintenant, même si j’ai quelques années de plus».

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Avec Alexis Hanquinquant et Jules Ribstein, révisez votre Marseillaise grâce aux triathlètes français. C’est le genre d’image qu’on ne se lasse pas de voir cet été. Médaille d’or au cou, tour Eiffel à l’horizon, et, peut être plus iconique encore, Phryge à la main, Alexis Hanquinquant a donné de la voix ce lundi après avoir emporté haut la main le triathlon dans sa catégorie PTS4, Jules Ribstein a fait de même quelques instants plus tôt après sa victoire en PTS2.

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Comme les anneaux, les Agitos doivent «rester dans la ville», pour le Comité international paralympique (IPC). Ces croissants rouge, bleu et vert qui symbolisent les Jeux paralympiques sont pour le moment installés sur la façade haute de l’Arc de Triomphe, et font face aux Champs-Elysées. Mais pour combien de temps ? «J’aimerais vraiment que nous ayons un endroit où les Agitos puissent rester ici, dans la ville, pour célébrer ce que je pense être, de loin, les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de notre histoire», a espéré le porte parole de l’IPC, Craig Spence, lors d’un point presse ce lundi.

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De l’or, encore de l’or pour le triathlon français. Alexis Hanquinquant remporte, et de loin, le triathlon dans sa catégorie PTS4. Le Normand, porte-drapeau de la délégation française, ultrafavori, a passé la ligne d’arrivée en tête sur le pont Alexandre III, après une «balade» dans le centre de Paris : 750 m de natation, 20 km de vélo, et 5 km de course à pied. En tête dès sa sortie de l’eau, le tenant du titre était une nouvelle fois irrattrapable pour la concurrence, à commencer par son compatriote Pierre-Antoine Baele, vice-champion du monde, qui termine quatrième, trois longues minutes après lui.

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Salve de médailles tricolores au para-triathlon. Les binômes Thibaut Rigaudeau-Cyril Viennot et Antoine Perel-Yohan Le Berre, font deuxième et troisième en triathlon, catégorie PTVI, à quelques secondes d’intervalles sur la ligne d’arrivée du pont Alexandre III. Quelques instants plus tard, le binôme français Annouck Curzillat et sa guide Julie Marano (que Libé avait rencontré il y a quelques semaines), passaient la ligne d’arrivée en quatrième position. Ce matin, déjà en triathlon, le Français Jules Ribstein s’est offert l’or en catégorie PTS2.

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Suivre le para-triathlon, une épreuve en soi. On l’admet, suivre le para-triathlon, ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Avec onze épreuves se déroulant la même matinée, on a du mal à savoir où donner de la tête. PTS4, PTS3, PTVI… Plusieurs catégories, chez les hommes et chez les femmes, sont représentées aux Jeux paralympiques à Paris. Mais, comme si ce n’était pas déjà suffisamment compliqué, il y a aussi des différences au sein même des catégories. Qui se caractérisent par des «compensations» de temps selon les handicaps. Même combat pour les téléspectateurs : «Toutes les courses qui se chevauchent, c’est compliqué à suivre. On essaye d’être le plus clair possible avec vous. Mais c’est compliqué pour nous», reconnaît le commentateur. Sur le pont Alexandre III, ce n’est pas mieux. Des athlètes défilent sous nos yeux, parfois sur un tandem, parfois solo. On crie quand ils passent… Et on verra plus tard s’ils font médaille. Tiens, en voilà un qui arrive à toute allure. Ça semble être le porte-drapeau français Alexis Hanquinquant (PTS4). Déjà en tête ? Vérifions sur l’appli des Jeux. C’est bien ça, comme prévu, l’invincible Hanquinquant est déjà devant. Par David Darloy

il y a 250 jours

Au para tir à l’arc, venez comme vous êtes. Bob multicolore, chapeau à plumes façon Robin des Bois, casquette floquée au nom de son pays, tous les styles de couvre-chef défilent sur le pas de tir de l’esplanade des Invalides. Les corps des archers alignés depuis jeudi 29 septembre sont tout aussi variés : grand, petit, mince, costaud, plus ou moins musclé, amputé d’un bras, d’une jambe, des deux, en fauteuil ou debout. Depuis plusieurs années, la discipline repousse les limites de l’accessibilité, pour permettre au plus grand nombre d’athlètes de prendre part à la compétition.

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Dernières répétitions pour le triathlète et porte-drapeau français. Alexis Hanquinquant, ultra-favori du triathlon, ne prendra le départ qu’à 12h30. L’heure pour lui de réviser, sous les acclamations du public, sa transition entre le vélo et la course à pied, a constaté notre journaliste sur place David Darloy.

il y a 250 jours

Aurélie Aubert, c’est de la balle. Aurélie Aubert avait le statut de challenger dans la finale de l’individuel femmes à la boccia, catégorie BC1, qui l’a opposée à la Singapourienne Jeralyn Tan Yee Ting : cette dernière l’avait sèchement battue en poule (6-1). Mais dès le premier lancer, la joueuse normande a fait jeu égal et bientôt mieux : première manche remportée 2-0. Dans la seconde, ses lancers montaient en audace, par exemple pour emmener le «jack», l’équivalent du cochonnet, de son côté : 3-0. Mais la Singapourienne resserrait les boulons dans la troisième salve : 3-0. La quatrième et ultime manche, à 5 pour Aubert et 3 pour son adversaire, suspendait les souffles dans l’Arena Sud, et le suspense a duré. Aubert menait mais à la cinquième balle, la Singapourienne réussit à coller au jack. Et là, Aurélie Aubert, par choix tactique, décidait de ne pas jouer ses trois balles restantes. Pari gagné ! Elle rapporte à la France sa première médaille paralympique en boccia. Par Sabrina Champenois

il y a 250 jours

En or, Jules Ribstein débloque le compteur des médailles françaises au para-triathlon sur le pont Alexandre III. Après avoir passé en revue certains des coins les plus prisés de la capitale française – tour Eiffel, musée d’Orsay, Grand Palais, Invalides pour ne citer qu’eux –, Jules Ribstein s’est imposé tranquille dans sa catégorie PTS2, réservée aux athlètes ayant de légers troubles de la coordination de tout le corps, une déficience modérée d’un côté du corps, ou l’absence de membres. Se présentant sur le ponton aquatique de départ du pont Alexandre III comme le grand favori, avec trois titres de champion du monde, le Strasbourgeois a déboulé sur le tapis bleu prévu pour l’occasion à l’arrivée avec une large avance. Il a ainsi profité des acclamations du public massé devant l’esplanade des Invalides sous un temps radieux. Nation la plus titrée lors des championnats de 2023, la France espère de nombreuses breloques ce lundi à la maison, avec notamment le porte-drapeau de la délégation française, Alexis Hanquinquant, qui plongera dans la Seine vers 12h30. Par David Darloy

il y a 250 jours

Le badminton ouvre le bal des médailles. Lucas Mazur et Faustine Noël se sont imposé lors de leur petite finale, en double mixte de badminton, contre les Thaïlandais Siripong Teamarrom et Nipada Seansupa, qu’ils ont battus en deux sets (21-14, 21-16). A Tokyo, en 2021, la paire française avait déjà remporté la médaille d’argent.

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Hier soir, les larmes pour la Française Manon Genest, en bronze au saut en longueur (T37). La sauteuse en longueur de 31 ans, qui nous disait il y a quelques mois «vouloir gagner une médaille à Paris pour sa fille», est arrivée troisième de son concours dimanche soir, avec une meilleure marque à 4,59 m. Lors de son dernier essai, alors qu’elle savait la médaille assurée, c’est en larmes qu’elle entamait sa course d’élan. Depuis quelque temps, on l’appelait régulièrement pour suivre sa montée en puissance jusqu’à «son pic de forme». En début de semaine, elle nous confiait être trop stressée pour se permettre d’aller visiter Paris. Elle pourra dès demain déambuler dans la capitale une breloque en bronze autour du cou. Par David Darloy

Début du live : le 02/09/2024 à 11:25