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Ce fut un live

Bye bye les Jeux de Paris 2024 ! A la cérémonie de clôture, Léon Marchand, Yseult, Tom Cruise et Simone Biles ont explosé la bulle enchantée

JO Paris 2024dossier
Après 19 jours d’épreuves et de lives sportivo-sportifs, «Libé» a confié l’animation de la cérémonie de clôture aux médailles d’or du flegme olympique : son service Culture.
Une vue d'ensemble de la cérémonie de clôture des Jeux Ooympiques de Paris 2024 au Stade de France, à Saint-Denis, le 11 août 2024. (Jung Yeon-je/AFP)
publié le 11 août 2024 à 19h29
(mis à jour le 12 août 2024 à 0h19)

En résumé :

  • C’est l’autre passage de flamme de cette clôture des Jeux de Paris : sur une idée originale ou inconsciente de chefs de service très haut placés, le service Culture de Libé s’est chargé d’animer ce live de la cérémonie finale.
  • Remettez-vous aux bons soins de vos serviteurs et à leur science très sûre du freestyle, leur passion secrète pour Tom Cruise ou la French touch.
  • Tous ou presque ont fait preuve d’une détermination admirable ces deux dernières semaines à ne surtout pas retenir ce qu’est un «ippon» ni savoir situer un deltoïde - comptant encore même parmi les rares mortels qui n’utilisent pas l’expression «sport co» en société, ni le mot «tricolore» dans une conversation polie. Pour le reste, pas de panique, ils ont tout révisé.
il y a 271 jours

Le service clôture. Difficile de faire plus retentissant que la cérémonie d’ouverture, dans laquelle l’artisan Thomas Jolly semblait avoir mis toutes ses forces disruptives. Le spectacle de clôture s’achève sur une impression plus convenue, entre showcase de la French Touch, acrobaties scintillantes et tentative de tuer Tom Cruise en le jetant du toit d’un stade, avant de filer à LA pour voir ce que les Ricains ont dans le bide. C’est fini ? Bah, bénef, on remballe. Et souhaite bon repos à Thomas Jolly. Bonne nuit.

il y a 271 jours

The end. Au stade de France, les gradins se vident et les bracelets qui s’allument trahissent soudain tous ceux qui ont décidé de fuir Yseult pour aller guincher dans les baraques à frites voisines, dont la dance assourdissante concurrence méchamment les cordes de My Way. Ambiance générique final de James Bond. D’après les mots du directeur artistique Thomas Jolly : «On a choisi My Way, chanson française transcrite en anglais pour faire le pont entre deux nations. Le texte, assez puissant, nous semblait recevable tant pour les équipes, les athlètes, les volontaires, pour qu’ils puissent se l’approprier. Ca n’a pas toujours été facile, mais il n’y a pas regrets, on l’a fait à notre façon.» Par Marie Klock, Didier Péron, Lelo Jimmy Batista et Sandra Onana etc

il y a 271 jours

Les JO sont clos, place aux Jeux paralympiques. Nantenin Keita et Alexis Hanquinquant, les porte-drapeaux de la délégation française pour les Jeux paralympiques de Paris, ont récupéré le drapeau tricolore auprès d’Antoine Dupont. La cérémonie d’ouverture aura lieu le 28 août sur la place de la Concorde.

il y a 271 jours

Léon Marchand à Matignon. Enfin, le nageur star Léon Marchand arrive au Stade de France, le front à peine brillant de son long trajet sur la ligne 13, prêt à ce que soit annoncée sa nomination de premier ministre. Emotion. Portant la lanterne, il rejoint une flopée d’athlètes dont Teddy Riner sur scène pour éteindre collectivement la flamme olympique. Pour la première fois de l’histoire des JO, Thomas Jolly a tenu à ce qu’ait lieu une passation du drapeau français entre athlètes olympiques et paralympiques. Par Sandra Onana.

il y a 271 jours

Vroum. On n’osait plus l’attendre. Le cascadeur scientologue Tom Cruise, fringant sexagénaire fait le saut de l’ange au Stade de France, manquant d’atterrir sur notre envoyée spéciale Marie Klock, et déclenche des clameurs incontrôlées dans la tour de contrôle de Libé jusqu’alors tombée dans un profond coma. Solo de guitare, bain de foule, high five, so cool. Plusieurs questionnements s’ensuivent sur sa ressemblance de plus en plus frappante avec Dennis Quaid et l’éventuelle cavale de son chirurgien esthétique, mais peu importe : à toute berzingue sur sa moto hollywoodienne, le voilà qui emporte le saint des saints drapeau olympique chez l’Oncle Sam où démarre aussi sec un concert sous les palmiers. Pour évoquer Los Angeles, prochaine ville qui accueillera les JO d’été, choix tout en nuance avec les Red Hot Chili Peppers, dont chaque chanson contient en moyenne 44 fois le mot «California», et la susurrante Billie Eilish suivie de la mascotte Snoooooowooop. Par Sandra Onana et Lelo Jimmy Batista

il y a 271 jours
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Et puis Tom Cruise…

il y a 271 jours

Anne, Karen et Simone. C’est le moment passation de flambeau - pardon - de drapeau. La maire de Paris, Anne Hidalgo, brandit les anneaux olympiques avant de refiler le bébé à son homologue de Los Angeles, Karen Bass. Le tout sous les yeux de Simone Biles, habillée comme une lycéenne.

il y a 271 jours

Suspense. Le service culture, collectivement frappé de narcolepsie, tente de résister au coma provoqué par l’action conjointe de l’anti-passion de Thomas Bach et des raffarinades de Tony Estanguet. Pourquoi ? Parce que le service culture attend Tom, qui à tout moment peut surgir d’un drap, d’un mât, d’un drone, d’une 2CV hélitreuillée, des cheveux de Brigitte Macron. Par Marie Klock, envoyée spéciale au Stade de France.

il y a 271 jours

Mission pas possible. Selon une source à peine fiable proche de Libération, le projet était initialement que Tom Cruise interrompe le discours de trois semaines de Tony Estanguet et du président du CIO Thomas Bach en déboulant sur scène sur une moto en flammes mais une version plus orthodoxe a été privilégiée. Par Lelo Jimmy Batista

il y a 271 jours
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Magnéto. Phoenix ne peut plus arrêter de jouer. Un athlète des USA tente de slammer. Les commentateurs tentent l’impossible. On lance des images de navires et d’îles grecques. L’ambiance est très incertaine. Par Lelo Jimmy Batista

il y a 271 jours

Medley. Le mystère le plus épais de ces cérémonies d’ouverture et de clôture est sans doute celui des prestations vocales, toutes 100 % immaculées, jamais une note de travers, jamais la moindre syllabe avalée - virtuosité des interprètes qui se surpassent pour la France ? Miracle de l’autotune ? Playback pur et simple ? Ô ange Céline, réponds-nous. Par Marie Klock.

il y a 271 jours

Tout le monde dit cérémonie.

il y a 272 jours

Panique dans le stade. Les athlètes convergent en courant vers la scène alors qu’ils ne sont visiblement pas censés s’y trouver. Plusieurs messages affolés au micro : «chers athlètes, merci de quitter la scène !» On assiste au premier grand foirage de ce direct. Après la compil des plus belles gamelles des jeux, le timing est parfait. Des sportifs courent dans tous les sens, certains errent, d’autres sont restés assis par terre en mode pique-nique, c’est le grand n’importe quoi pendant que Phoenix déchaîne la foule. Par Marie Klock, envoyée spéciale au Stade de France

il y a 272 jours

Soutien moral. A tous ceux qui ont été humilié en cours de sport au collège par des plus forts que vous, à tous ceux qui boivent la tasse et se noient dans la piscine sans canard-bouée, à ceux qui tombent de vélo, s’essoufflent à essayant d’attraper le bus, qui fument deux paquets par jour, se piquent à l’héro pour tenir le choc, à tous ceux que dix ans de psychanalyse n’a pas donné la confiance suffisante pour porter un short… NOUS SOMMES AVEC VOUS ! par Didier Péron

il y a 272 jours

Ça pique. Pourrait-on envisager d’y aller mollo avec les hectolitres de fumée lourde au ras du sol qui font ressurgir les pires traumas des verrues plantaires de notre enfance, impitoyablement brûlées à l’azote liquide ? Par Marie Klock envoyée spéciale au Stade de France

il y a 272 jours

Il jouait du piano assis, mais à la verticale. Après le Imagine de Juliette Armanet piano-voix sous le déluge de la cérémonie d’ouverture, les pianos prennent généralement cher dans ces cérémonies. L’hymne d’Apollon, la plus ancienne musique grecque connue, est ici jouée par le pianiste Alain Roche, pianiste, suspendu dans les airs, avec le ténor Benjamin Bernheim au chant. On est clairement sur une tendance Bayreuth d’avant-garde avec extra-terrestres momifiés dans les rideaux de mémé, piano accroché au plafond, sauterelle de l’espace trempée dans un bol de strass-paillette et aria terminal avant le saut dans le trou noir. Olivier Py, sors du corps de Thomas Jolly, on t’a reconnu. Par Sandra Onana et Didier Péron

il y a 272 jours

Ca brille. Autrement plus spectaculaire que l’ange accordéoniste de la cérémonie d’ouverture, un petit être enveloppé dans du papier alu doré est doucement largué dans le stade dans une atmosphère très Gotham City, et alors que la musique devient de plus en plus dramatique, on comprend enfin l’utilité du petit bracelet de plastique qui nous a été remis à l’entrée et se met à clignoter pour dessiner des motifs dans la foule. Et sans doute pour nous dérober nos informations génétiques, si vous voulez l’avis de ma tante complotiste. Ca y est, le off d’Avignon commence, feat Avengers + Bertrand Mandico + Trent Reznor + ambiance Met Gala dans un Taco XXL. par Marie Klock et Lelo Jimmy Batista

il y a 272 jours

Le vrai spectacle commence. Après la cérémonie d’ouverture le long de la Seine, Thomas Jolly retrouve un environnement du spectacle auquel il est habitué : convergence du regard sur un décor unique, qui permet de travailler sur des entrées, des sorties, «un espace à habiter et poétiser.» Inspiré du projet français du «Voyager Golden Record» de 1977 - un disque envoyé dans l’espace par la Nasa à l’initiative des Français, contenant une carte d’identité dans l’humanité sur un disque façon bouteille à la mer - le spectacle imagine un «golden voyageur» interprété par le danseur et contorsionniste Arthur Cadre dans un futur dystopique. Celui-ci entreprend de faire renaître les JO après avoir retrouvé les traces et symboles de ce «monument humain». Par Sandra Onana