Natation : pas de miracle pour le relais français du 4x200m. Le quatuor formé d’Hadrien Salvan, Wissam Amazigh Yebba, Yann Le Goff et Roman Fuchs termine cinquième de la finale. Après une troisième place joliment arrachée en série, le public y croyait. Mais les habituels rois des relais (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Australie) ont dominé la finale. Eux disposaient aussi de réserves de nageurs, en quelque sorte une équipe A entrée en lice ce soir pour relayer l’équipe B du matin. Côté français, seul Léon Marchand aurait pu nager un 200m nage libre, mais il avait piscine. Plus précisément une demi-finale du 200m brasse, disputée huit minutes plus tôt. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Volley : les Bleus en route vers les quarts. Les volleyeurs français, tenants du titre olympique, ont assuré leur présence en quarts de finale du tournoi grâce à leur facile victoire aux dépens des Canadiens 3 sets à 0 (25-20, 25-21, 25-17), ce soir à l’Arena Paris Sud. Les Bleus, avec cinq points, sont deuxièmes du groupe B derrière la Slovénie, qui en compte un de plus. Ni la Serbie (3e) ni le Canada (4e) ne peuvent leur contester un des deux premières places, directement qualificatives, avant la dernière journée.

Natation : Marchand roi de la brasse. Après une deuxième place en séries ce matin, Léon Marchand impressionne sur 200m brasse et termine premier des demi-finales. Le prodige français vise un doublé 200m papillon - 200m brasse, et vient de décrocher le ticket qu’il lui manquait pour les finales de mercredi soir. Dans les gradins de Nanterre, les encouragements se sont fait entendre encore plus forts, car la brasse est la seule nage où les athlètes sortent vraiment la tête de l’eau. Message entendu. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Football : les Bleus en route pour les quarts. Facile vainqueure de la Nouvelle-Zélande (3-0) à Marseille pour son dernier match de poule, la France, première du groupe A, s’est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi olympique de football où elle affrontera l’Argentine vendredi à Bordeaux.

Escrime : argent et argent. L’épéiste Auriane Mallo-Breton est la première double médaillée française des Jeux de Paris. Elle a conquis une médaille du même métal ce soir en équipes avec les autres Bleues, Marie-Florence Candassamy et Coraline Vitalis, en s’inclinant contre l’Italie. Pas une contre-perf, les Italiennes sont numéro 1 mondiales. L’objectif affiché de l’équipe de France pour ces Jeux était de huit médailles, dont quatre titres. Après quatre jours de compétition, elle en a remporté cinq, dont un titre. Par Gilles Dhers.

Natation : deuxième record olympique de la soirée en natation. En 800m nage libre, l’Irlandais Daniel Wiffen décroche la médaille d’or avec un temps canon (7′38″19, soit trois grosses secondes en moins sur le précédent record olympique). Le Français David Aubry termine 5e ex-aequo dans cette finale. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Natation : nouveau record olympique en finale du 100m dos. Plutôt attendue sur l’argent, l’Australienne Kaylee McKeown remporte l’or sur la distance, aux dépens de la favorite américaine Regan Smith. Au passage, McKeown améliore son propre record olympique de 14 centièmes (57″33 contre 57″47 jusque-là). Ça ne passe pas pour les Françaises Emma Terebo et Béryl Gastaldello, septième et huitième de la finale. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Natation : entre «Marchandmania» et cloches de vache. Comme chaque soir depuis les premières finales de natation, l’arène de La Défense est peuplée de 1000 couleurs. Mais quand même, deux gros blocs de spectateurs sont plus bruyants que les autres. A deux doigts de nous exploser un tympan chaque fois que Léon Marchand bouge le petit doigt, les Français sont concurrencés… par des cloches de vache, l’instrument historiquement utilisé par les Américains pour encourager leurs nageurs. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Natation : Léon Marchand bute sur Kristof Milak. En 200m papillon, après avoir survolé sa demi-finale, le nageur français s’est fait doubler au classement des chronos par le Hongrois, déjà meilleur temps ce matin. Mais après sa sixième place en séries ce matin, Marchand rassure quand même sur son état de forme. Et glane une place en finale, sur les deux qu’il vise ce soir. Marchand ou Milak, on saura demain qui est le patron. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Natation : Maxime Grousset en finale. Le nageur français a célébré avec le public sa prestation en demi-finale du 100m nage libre. Dans le bassin, il signe le 4e chrono des demies, leader sur sa course avant de craquer dans les 15 derniers mètres. Et une fois hors de la piscine, il assure le show. «Dans la natation de haut niveau, il existe aussi tout un volet spectacle que j’adore», nous confiait-il récemment. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Handball : les Bleues enchaînent. Trois victoires en trois matchs. Contrairement à leurs homologues masculins (deux défaites en deux matches), les joueuses d’Olivier Krumbholz ont remporté un nouveau succès ce soir face au Brésil (26-19). La qualification pour les quarts de finale est dans la poche.

Gymnastique : les Etats-Unis en or. Malgré la présence de centaines de photographes, il n’y avait pas photo : mardi soir, les Américaines ont explosé la finale de gymnastique féminine par équipes, devant les Italiennes et les Brésiliennes. Ovationnées par des «USA, USA, USA», les drapeaux américains flottants, ou encore Natalie Portman et Gabriel Attal dans les gradins de la Bercy Arena, elles ont enchaîné les mouvements fluides, des réceptions pilées, sautant partout, puis dans les bras de chacune. A peine a-t-on remarqué un micro déséquilibre de Simone Biles à la poutre. Cette finale était attendue comme une revanche sur Tokyo, où elles étaient arrivées deuxièmes après le forfait de la leadeuse pour préserver sa santé mentale. American dream. Par Julie Lassale-Slama.

De l’inédit en escrime. Ce soir, sur le coup de 21h15, l’épéiste Auriane Mallo-Breton va devenir la première double médaillée française des Jeux de Paris. En argent lors de l’épreuve individuelle, elle dispute ce soir avec Marie-Florence Candassamy et Coraline Vitalis la finale par équipes contre l’ltalie, vice-championne du monde et médaillée de bronze il y a trois ans aux JO de Tokyo.

Léon Marchand, c’est par où ? C’est un baromètre qui ne trompe pas. Vu l’exploit que la star française va tenter, on se presse à La Défense. A 19 heures, la file d’attente pour entrer dans l’Arena remonte jusqu’à la station de RER. Pour cette grosse soirée pour les nageurs français, alignés dans toutes les courses du soir. Pour commencer, Maxime Grousset ira chercher une qualification en finale du 100m nage libre. Puis Léon Marchand s’élancera dans sa demi-finale du 200m papillon, suivie de celle du 200m brasse, une bonne heure plus tard. Le défi chronométrique est encore plus grand pour Béryl Gastaldello, qui enchaîne la finale du 100m dos, et les demi-finales du 100m nage libre, avec une demi-heure de pause seulement. Sur 100m dos, elle sera accompagnée d’Emma Terebo. Sur 100m nage libre, de Marie Wattel. Dans l’intervalle entre les deux épreuves, David Aubry tentera de triompher en finale du 800m nage libre. Bref, ça promet une ambiance de feu dans les travées. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Les Américaines en force à Bercy. La superstar de la gymnastique artistique et ses coéquipières mènent largement la compétition de gymnastique, devant, entre autres les Brésiliennes et les Britanniques. Dimanche à l’entraînement déjà, Biles avait déclenché la furia du public réussissant notamment un Yurchenko double carpé, qui porte son nom dans le code de notation de la gym.

Le ballon de la flamme ne décollera pas ce soir. Les orages arrivent sur la région parisienne. Plusieurs villes de Seine-Saint-Denis ont annoncé la fermeture de leur fan zone à partir de 18 heures. La vasque olympique située au cœur du Jardin des Tuileries à Paris et prise d’assaut par les visiteurs ne décollera pas non plus mardi soir, «pour des raisons météorologiques défavorables», peut-on lire sur le site qui lui est dédié. Les orages en région parisienne pourraient «être localement violents» même s’il est «très difficile» de prévoir exactement où ils tomberont, a indiqué à l’AFP Cyrille Duchesne, un prévisionniste de La Chaîne Météo.

Basket : des Bleus à la peine face au Japon. L’équipe de France masculine de basket a difficilement battu le Japon 94-90 après prolongation pour son deuxième match de poule aux Jeux Olympiques, mardi à Villeneuve-d’Ascq, et fait dans la douleur un grand pas vers les quarts. Menés de quatre points dans les dernières secondes, les Bleus ont arraché la prolongation grâce à un shoot primé de Matthew Strazel, auteur d’un lancer franc dans la foulée (84-84). Ils se sont ensuite détachés en prolongation pour sceller un deuxième succès d’affilée après celui contre le Brésil.

La gym c’est sérieux. A la Bercy Arena, les records de décibels explosent à chaque mouvement de Simone Biles, l’Américaine étoilée. Pour cette finale olympique de gymnastique féminine, la meilleure athlète du monde et ses quatre camarades, dont la championne olympique en titre Suni Lee, visent l’or après une deuxième place à Tokyo derrière la Russie, interdite de concourir. Les huit équipes sont réparties par deux sur les quatre agrès : sol, poutre, barres asymétriques et saut de cheval. Les Américaines effectuent leur compétition au côté des Italiennes, quatrièmes aux derniers Jeux. Parfois, les équipes peuvent s’amuser ensemble. Pas ce soir, où Biles arbore une mine très sérieuse. On ne badine pas avec les JO. Par Julie Lassale-Slama.

JO de Paris 2024 : Nada Hafez, au départ du concours de sabre et… enceinte de sept mois. Nada Hafez n’a pas gagné, ce lundi 29 juillet à l’épreuve olympique de sabre, mais elle a réussi une performance sportive hors du commun : elle était là, sur la piste du Grand Palais à Paris, alors qu’elle était enceinte de sept mois. Et elle a même réussi à franchir un tour, contre l’Américaine Elizabeth Tartakovsky (15-13), avant de s’incliner en huitième de finale contre la Sud-Coréenne Jeon Hayoung (15-7), dans un tournoi finalement remporté par la Française Manon Apithy-Brunet, en finale contre sa compatriote Sara Balzer. Sa grossesse, l’escrimeuse égyptienne, âgée de 26 ans, l’avait tenue secrète jusqu’aux Jeux olympiques.