Les lecteurs de Libé et les JO, suite. Le compte Instagram de Libé demande ensuite aux lecteurs quelle image, s’il ne fallait en garder qu’une, restera emblématique de ces JO. Parmi les centaines de réponses reçues, certaines reviennent en nombre : le cheval en métal sur la Seine pendant la cérémonie d’ouverture, la photo du surfeur qui semble voler sur l’eau à Tahiti, ou la fameuse mascotte, la Phryge. Côté sportifs, des noms s’imposent : Léon Marchand, Teddy Riner, Imane Khelif, Simone Biles et plus particulièrement l’image où elle s’incline sur le podium après sa médaille d’argent. Un élément de ces JO revient plus souvent encore dans vos messages : la fameuse vasque, embrasée par Teddy Riner et Marie-Jo Pérec il y a deux semaines, qui décolle chaque soir aux Tuileries à Paris. Un petit moment de rêve et de poésie que les Parisiens aimeraient voir perdurer avec une installation définitive dans la capitale. Par Mickaël Frison.

Les lecteurs de Libé ont adoré les Jeux olympiques. Depuis dimanche matin, le compte Instagram de Libération (@liberationfr) interroge ses 575000 abonnés sur leur bilan des JO à Paris. Invités à choisir entre l’emoji qui râle et l’emoji aux yeux en forme de coeur, 95% des votants ont choisi le bonhomme heureux pour qualifier leur sentiment vis à vis de la quinzaine qui s’achève. Questionnés sur leur programme de la soirée ce dimanche, 82% des votants prévoient de suivre la cérémonie de clôture diffusée à la télé depuis le Stade de France. Seuls 13% des votants disent «Non», et 5% ont choisi l’option «C’est déjà fini ??». Par Mickaël Frison.

Les Serbes champions olympiques de water-polo. Après l’Espagne chez les femmes hier, c’est la Serbie qui l’emporte du côté des hommes en water-polo, dans un match où la Croatie aura tenté de revenir jusqu’au bout (13-11 au coup de sifflet final). Après leurs titres à Rio et Tokyo, les hommes d’Uros Stevanovic signent un triplé historique pour leur nation. Le water-polo fait figure d’épine dans le pied du sport collectif français. Le tournoi olympique des Bleus s’est arrêté dès les phases de groupe, alors qu’ils nourrissaient de grandes ambitions. Chez les Bleues aussi, les Jeux se sont arrêtés prématurément, tandis qu’elles visaient les quarts de finale. Les Françaises auront quand même emporté une victoire historique contre l’Italie, pour la toute première participation d’une équipe de France féminine dans cette discipline.

Les Etats-Unis et la Chine à égalité en tête au nombre de médailles d’or. Les épreuves étant terminées, c’est l’heure de compter les médailles. Avec 40 titres chacun, les Etats-Unis et la Chine terminent à égalité au nombre de médailles d’or. Mais les Etats-Unis finissent à la tête du tableau avec 126 médailles (40 or, 44 argent, 42 bronze), grâce à un plus grand nombre de médailles d’argent que la Chine (91 au total, 40 or, 27 argent, 24 bronze). La France est cinquième avec 64 médailles dont 16 en or, 26 en argent et 22 en bronze.

Proches de l’exploit, les basketteuses françaises s’inclinent au bout du suspense face aux Etats-Unis (67-66). Que c’est cruel. Alors qu’elles ont parfois dominé largement le match (jusqu’à 10 points d’avance dans le troisième quart-temps), les Bleues ont perdu leur finale d’un point face aux Etats-Unis. Dans les derniers instants, la Française Gabby Williams avait l’occasion d’inscrire un dernier panier à 3 points pour arracher la prolongation. Hélas, son shoot à la dernière seconde a été inscrit avec un pied sur la ligne : 2 points. Ça tient à si peu, une médaille d’or.

Les Bleues sont dans le coup ! Egalité à la mi-temps entre basketteuses françaises et américaines, avec un score minimal (25-25). Une finale de forcenées, où chaque rebond se capte au prix d’immenses efforts. Au détriment de l’adresse, catastrophique des deux côtés. C’est surprenant pour les Américaines, qui tournent en moyenne à 90 points par match sur le tournoi, et dont le rouleau compresseur démarre en théorie dès la première seconde. Malheureusement, les Françaises, portées par une Gabby Williams plutôt en jambes (8 points) n’en profitent pas assez. Il ne faudrait pas regretter ces paniers tout faits laissés en cours de route.

Les basketteuses françaises en quête d’exploit face aux Américaines pour l’or. Faire chuter une équipe invaincue depuis 1992 aux Jeux olympiques. Voilà le défi considérable qui attend les Bleues du basket ce dimanche après-midi à Bercy, dans cette nouvelle finale France-USA, version féminine. Pour venger leurs homologues garçons, défaits sur le finish la veille, les Françaises devront retrouver une adresse aux tirs dignes de ce nom, ce qui n’avait pas été le cas lors de la demie remportée malgré tout sur le fil contre la Belgique. L’une des clés consistera aussi à limiter le tandem coriace composé de l’intérieure A’Ja Wilson et l’ailière Breanna Stewart, deux des meilleures joueuses de la planète. En espérant que la magie du nôtre – Marine Johannès et Gabby Williams – opère pendant 40 minutes, et pas une de moins.

La France assurée d’être cinquième au tableau des médailles. Alors qu’il ne reste que la finale du water-polo hommes (Serbie-Croatie) et la finale du basket féminin (France-Etats-Unis) à disputer dans ces JO de Paris, la France est assurée de terminer son parcours à la cinquième place du tableau des médailles. Selon le résultat, La France disposera à la fin de la finale du basket de 64 médailles dont 16 (ou 17) en or, 25 (ou 26 en argent) et 22 en bronze. Elle ne peut plus passer devant l’Australie, 4e, mais est certaine de devancer les Pays-Bas. L’objectif fixé avant ces olympiades par Emmanuel Macron et les dirigeants français (entre 40 et 50 médailles) est donc largement atteint.

Elodie Clouvel en argent sur le pentathlon moderne. La Française de 35 ans, déjà médaillée d’argent à Rio en 2016, était partie en tête avant le laser run, dernière épreuve de la discipline. Dans le cadre majestueux du château de Versailles, elle a été rattrapée puis dépassée par la Hongroise Gulyas, très efficace pistolet en main.

La Française Elodie Clouvel bien placée pour remporter la finale de pentathlon. Meilleure cavalière, meilleure escrimeuse, la pentathlète tricolore a réalisé le troisième temps dans l’épreuve de natation. Première au classement, elle cumule désormais 844 points, ce qui lui permettra de s’élancer avec de l’avance sur l’épreuve finale, le «laser run», mélange de course et de tir avec un pistolet laser. Rendez-vous à 12h40.

Premier coup du sort pour Marie Oteiza dans la finale de pentathlon. On a bien senti, lorsqu’elle s’est élancée pour le parcours d’obstacle de l’épreuve d’équitation, que le cheval attribué à la Française était comme bloqué. La Française a tenté de calmer Babouchka de la bride, est parvenue à le lancer au galop, mais sa monture s’est arrêtée avant le premier obstacle. La tricolore a chuté, retombant le dos le premier sur les barres. Ça fait 300 points qui s’envolent, et une certitude : le podium est désormais hors de sa portée. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Petit bidouillage tricolore pour la cérémonie. Comme c’était prévu, la vététiste Pauline Ferrand-Prévot sera la porte-drapeau de la délégation française ce soir à la cérémonie de clôture. Mais comme cela ne l’était pas, c’est Antoine Dupont qui sera son pendant masculin alors que tout le monde annonçait Léon Marchand. «Il était impossible que les sports collectifs ne soient pas représentés», a justifié ce matin David Lappartient, président du Comité olympique français lors d’une conférence de presse au Club France dimanche matin. Par Gilles Dhers.

Au pentathlon, Clouvel en quête d’une nouvelle médaille olympique. Loin de l’agitation parisienne, l’ambiance est champêtre pour le pentathlon à Versailles. L’arrivée se fait par un long chemin boisé, puis l’accueil est assuré par un orchestre trompettant «Mirza» de Nino Ferrer. Sous le cagnard de cette dernière journée olympique, avec le château des rois de France en perspective, la Française Elodie Clouvel va tenter d’aller chercher l’or, après l’argent décroché à Rio. Sa compatriote Marie Oteiza est également de la partie. En l’espace de deux heures, elles disputeront quatre épreuves : un parcours d’obstacles en équitation, une épreuve bonus d’escrime (qui s’ajoutera au score enregistré lors de l’épreuve de classement disputée jeudi), un 200 m nage libre, puis une course combinant endurance et tir au pistolet laser. Et ça commence maintenant. Par Elsa de La Roche Saint-André.

Incroyable victoire de Sifan Hassan sur le marathon. La Néerlandaise remporte sa troisième médaille à Paris, après le bronze sur 5000 et 10000m. Elle bat de surcroît le record olympique en 2h22m55s, malgré les difficultés du parcours, jamais vue sur un marathon olympique. Par Caroline Vigent.

Le peloton du marathon féminin à mi-course, Melody Julien aux avant-postes. La Tarnaise, amatrice de parcours à forts dénivelés s’est même échappée quelques minutes avant d’être rattrapée par le groupe de tête. La route pentue vers Versailles a déjà eu raison de plusieurs concurrentes, qui ont abandonné. Par Caroline Vigent.

Chaud ! Après les trombes d’eau de la cérémonie d’ouverture, la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris va se dérouler dimanche dans une ambiance de canicule. La France connaît une nouvelle vague de chaleur avec jusqu’à 40°C dans le Sud-Ouest et 25 départements en vigilance orange. Pour les athlètes du monde entier qui avaient défilé sur la Seine et sous une pluie battante le 26 juillet, le contraste thermique sera très marqué dimanche soir au Stade de France : le mercure devrait dépasser 30°C en début de soirée à l’heure de la cérémonie de clôture.