En résumé
- Teddy Riner a marqué l’histoire en décrochant son troisième sacre olympique vendredi sor, Championne du monde en titre, Romane Dicko a dû se contenter du bronze.
- En natation, Florent Manaudou a décroché le bronze tandis que Léon Marchand a remporté sa quatrième médaille d’or en une petite semaine.
- Du côté des sports collectifs, les Bleus ont battu l’Argentine, un match sous tension en raison de la rivalité naissante en foot. L’autre duel entre les deux pays a lieu en hand et les Français l’ont emporté 28 à 21.
- Avec ces nouvelles médailles, la France a dépassé en sept jours le total de médailles des Jeux de Tokyo : 11 titres olympiques et 36 médailles en tout à Paris.
- Retrouvez toutes les informations, analyses et commentaires de Libération sur la journée de jeudi dans notre live ici.
La France en demi-finale du foot après sa victoire contre l’Argentine. L’équipe de France de Thierry Henry, victorieuse de l’Argentine 1 à 0 vendredi soir à Bordeaux, s’est qualifiée pour les demi-finales du tournoi olympique de football où elle retrouvera l’Egypte. Une tête croisée de Jean-Philippe Mateta dès la 5e minute sur un corner de Michael Olise a suffi pour dominer les joueurs de Javier Mascherano au terme d’un match tendu, en raison de la rivalité entre les deux nations exacerbée par les récents propos racistes tenus par les Argentins à l’encontre des Bleus.
Les joueurs de l'équipe de France qui viennent chambrer (enfin provoquer) les supporters argentins pic.twitter.com/Nu1718HVLt
— Florent Torchut (@FlorentTorchut) August 2, 2024
Foot: l’hymne de l’Argentine sifflé avant le match contre la France. En quart de finale du Tournoi olympique de football, les Argentins ont été copieusement sifflé vendredi soir par le public de Bordeaux. A l’instar d’autres sportifs argentins pris à partie par le public français depuis le début des JO suite aux propos racistes tenus par les Sud-Américains lors de leur victoire en Copa America à l’encontre des Bleus, l’équipe de Javier Mascherano a subi les huées des supporters français lors de son entrée sur le terrain pour l’échauffement, et également lors de l’annonce de sa composition d’équipe.
En basket, la France lourdement battue par l’Allemagne. Les basketteurs français, déjà qualifiés pour les quarts de finale, ont subi leur première défaite au tournoi olympique face à l’Allemagne (85-71), vendredi à Villeneuve-d’Ascq. Vainqueurs sans convaincre du Brésil et du Japon, les Bleus ont cette fois été très décevants face aux champions du monde en titre, à qui ils laissent la première place du groupe B.
Triplé centenaire. Mais à quand remonte le dernier triplé français aux Jeux d’été ? A pile un siècle aux Jeux de Paris, en 1924, en gymnastique au saut de côté. Aux Jeux d’hiver, c’est bien plus récent, 10 ans, en skicross à Sotchi. Le triplé au BMX vendredi soir est tout sauf un surprise. Sans forfanterie, l’entraîneur des Bleus La France avait annoncé les ambitions : «Plus que de gagner, notre mission presque impossible est de tout prendre, très clairement. C’est pour ça qu’on est là et c’est qu’on va aller chercher». Par Gilles Dhers.
Au basket 3x3, les Françaises éliminées dès les poules. Immense désillusion pour les Bleues du basket 3x3. Candidates déclarées à la médaille, minimum, après leur 4e place aux Jeux de Tokyo, les coéquipières de Laëtitia Guapo se sont inclinées pour la 5e fois en 6 rencontres vendredi soir cette fois contre les Allemandes dans une place de la Concorde devenue mutique. Il s’agissait de leur dernière opportunité pour espérer rallier un éventuel play-in. Le scénario de la soirée a ressemblé aux parties des derniers jours : des Françaises toujours dans le coup jusqu’au finish, mais incapables de tuer le match dans les tous derniers instants. Il leur restera une ultime joute samedi contre l’Australie, aux airs de tour d’honneur, donc. Par Romain Métairie.
Trois Français sur le podium du BMX. Prenez 8 grands gaillards; posez-les sur des BMX, ces vélos qui évoquent des bécanes de enfants dont on aurait enlevé les petites roues. Lâchez la meute sur un circuit de bosses et de trois virages relevés. Du moto-cross à la forces des cuisses, des jambes qui moulinent à vitesse grand V, 60 km/h au bout de quelques secondes des adversaires qu’on tasse dans les virages et au bout d’une trentaine de secondes, Joris Daudet devant, Sylvain André et Romain Mahieu. Lequel a célébré quelques minutes plus tard le sacre de sa compagne, l’Australienne Saya Sakakibara. A Tokyo les trois mêmes s’étaient noyés en finale avec les 4e, 6e et 7e places. ne quatrième (André), une sixième (Mahieu) et une septième place (Daudet). Un authentique naufrage, convient Julien Sastre, «dévasté» au soir du Waterloo nippon. Par Gilles Dhers.
Un 10000m de folie pour conclure la journée au Stade de France. Le tricolore Jimmy Gressier termine 13e en explosant le record de France (26′58′'57) dans une finale remportée par l’Ougandais Joshua Cheptegei qui signe, lui, le record olympique (26m43s14). L’impression d’avoir assisté à une finale de Coupe du monde de foot. Par Caroline Vigent.
Après trois premiers podiums un peu sages, Léon Marchand savoure le quatrième. Avant de monter sur la plus haute marche, le vainqueur du 200 m 4 nages a lancé une ola dans le public français. Pendant La Marseillaise, on a cru entendre « Marchand, Marchand », au lieu des «Marchons, marchons » de Rouget de Lisle. Le Français a couru enlacer ses deux entraîneurs, son coach américain Bob Bowman, et son coach « historique » à Toulouse Nicolas Castel, puis sa famille. En sortant de sa course, il était attendu par le président de la République, qui s’est fait la tournée des médailles d’or vendredi, de Teddy Riner au BMX. Par Elsa de La Roche Saint-André.
Ca ne passera pas pour Charlotte Bonnet en 200 m 4 nages. Huitième (et dernière) de sa demi-finale, Bonnet est assurée de ne pas se qualifier pour la finale. Après un début course passé à la troisième place, sous les hourras des tribunes, la Française a craqué dans les 100 derniers mètres. Seule déconvenue pour la natation française ce soir, après le bronze de Manaudou, l’or de Marchand, et la 2e place de Maxime Grousset sur la demi-finale du 100 m papillon. Par Elsa de La Roche Saint-André.
«Alerte Grizou» sur les sites de compétition. Vendredi soir, outre un tambour pour encourager en rythme les Français, un visage d’Antoine Griezmann géant s’est logé dans les tribunes de La Défense. La pancarte avait été aperçue un peu plutôt dans les gradins de l’Arena Champ-de-Mars, où Teddy Riner a été sacré champion olympique en fin de journée. Depuis le début des compétitions, ces visages en carton sont brandis dans les kops du comité olympique français. Mais celle de la piscine olympique prend pour la première fois les traits du footballeur, qui s’est passionné pour les JO, chassant les Bleus pendant les premières épreuves et criant «ALERTE MEDAILLES» sur les réseaux sociaux. Par Elsa de La Roche Saint-André.
Maxime Grousset en finale du 100m papillon, 2e chrono des demi-finales. champion du monde 2023 du 100m papillon, disputera la finale de la distance demain soir. Il signe le meilleur temps de sa demi-finale, le 2e sur l’ensemble de la manche. A trois centièmes de Kristof Milak, le Hongrois doublé par Léon Marchand dans la finale du 200m papillon, mercredi. Maxime Grousset espère reproduire l’exploit son pote de l’équipe de France, et s’est dit déterminé à arracher un podium. D’ici demain, il s’est engagé à travailler les derniers réglages : «Je manque encore de maîtrise sur la fin».
En BMX, trois Français parmi les huit finalistes. Pas banal. Les trois Français engagés en BMX racing se sont qualifiés pour la finale des Jeux olympiques vendredi soir à Saint-Quentin-en-Yvelines en survolant les demi-finales. Sylvain André, champion du monde 2018, Romain Mahieu, champion du monde 2023, et Joris Daudet, champion du monde 2024, vont disputer la finale à 21h35 sur une manche sèche. Huit pilotes sont en finale. Les Français, qui dominent la discipline depuis des années, rêvent d’un triplé historique dans ce sport et inédit pour les Bleus, tous sports confondus, depuis 1924 aux Jeux d’été.
Victoire du pays de la Neutralité. Ça ressemble à quoi, une victoire «neutre» ? Vendredi, on a découvert ce concept à la finale olympique de trampoline. Le Bélarusse Ivan Livninovich a récupéré son titre de Tokyo haut la main, sous la bannière «AIN», athlète international neutre. C’est donc en justaucorps noir et blanc qu’il a imposé un mouvement à 63 points, à deux points des Chinois. Le trampoliniste s’est hissé sur le podium dans un survêtement du bleu-vert de Paris 2024. On le confondait presque avec les tapis. Est ensuite survenu l’hymne «neutre», soit une mélopée dont les violons semi-épiques ont des airs de musiques libres de droit issue d’une recherche Google : «Chanson chiante.» Par Julie Lassale-Slama
Djoko en finale. Annoncé en matinée au bord de l’abandon, le Serbe Novak Djokovic a survolé sa demi-finale contre l’italien Lorenzo Musetti (6-4, 6-2). Première finale olympique pour Djokovic qui s’est déplacé sur le court comme à ses plus belles heures, enfermant Musetti dans des diagonales dont l’Italien, déjà battu au même stade et par le même joueur à Wimbledon il y a un mois, n’a jamais su sortir. Carlos Alcaraz attend le Serbe en finale dimanche : ce sera bien sûr tout autre chose. Par Grégogry Schneider.
La France égale les 10 titres et 33 médailles de Tokyo dès le 7e jour. La France a récolté 33 médailles dont dix en or dès le septième jour des Jeux de Paris vendredi, et égale ainsi son total réalisé lors des Jeux de Tokyo en 2021. Le nageur Léon Marchand, visage de la délégation française lors de ces JO à domicile, a décroché un quatrième sacre individuel, permettant ainsi aux Bleus de totaliser dix médailles d’or après une semaine de compétitions.
Le Stade de France s’arrête aussi pour Léon Marchand. Les décathloniens étaient bien calés dans leurs starting-blocks pour leur 5e épreuve de la journée quand la clameur a commencé à se lever dans les tribunes. De plus en plus fort à mesure que, sur les écrans de téléphone, le nageur français fusait vers son défi impossible. Le starter ? Inaudible, si bien que les coureurs ont fini par se relever pour attendre la fin des acclamations, bientôt à leur apogée : voilà Marchand couronné et le public vite maté par la speakerine - «les athlètes ont besoin de calme pour entendre les ordres du starter». Fin de la parenthèse dorée au Stade de France. Par Caroline Vigent
Excellente entrée en lice pour Rénelle Lamote sur 800m. La Française termine 2e de sa course, se qualifiant directement pour la demi-finale. «Je suis contente, je ne pensais pas que ce serait aussi rapide. Je me suis placée tout de suite devant car avec dix ans d’expérience, je sais que c’est comme ça que j’ai réussi mes meilleures courses.» Elle réalise un excellent chrono de 1′58″59, poussée par un public «énorme» : «J’avais tellement peur de courir ici, j’ai eu raison de me préparer, j’étais très stressée hier, pendant les présentations au départ, c’était chaud aussi, mais après le public a été super, il s’enflammait dès qu’il sentait que ça devenait dur. Je m’en souviendrai toute ma vie. Pour la suite, je suis en forme, tout se jouera au mental.» Anaïs Bourgoin et Léna Kandissounon, les deux autres Françaises du 800m, iront, elles au repêchage demain. Par Caroline Vigent
Natation : Léon Marchand remporte avec le 200 m quatre nages son 4e titre olympique.
Florent Manaudou après sa médaille de bronze.
Escrime : pas de médaille pour les épéistes français, battus pour le bronze par équipes. Les épéistes français, qui étaient prétendants au titre suprême, se sont effondrés vendredi dans le match pour la médaille de bronze de l’épreuve par équipes des Jeux olympiques de Paris. Remontés par les Tchèques (43-41), les tireurs de l’arme historiquement la plus dominante de l’escrime française, échouent à monter sur le podium par équipes pour les deuxièmes Jeux de suite.
Natation : l’Australien McEvoy champion olympique du 50 m, Florent Manaudou en bronze. Florent Manaudou a remporté la médaille de bronze du 50 m nage libre des Jeux olympiques de Paris, gagné par l’Australien Cameron McEvoy. Titré en 2012, médaillé d’argent en 2016 et 2021, il remporte ainsi la quatrième médaille olympique individuelle de sa carrière sur cette distance. McEvoy, champion du monde en 2023, succède à l’Américain Caeleb Dressel qui a terminé 6e.
#paris2024 🤩🇫🇷 MAIS C’EST PAS POSSIBLE !!! MAIS OUI FLORENT MANAUDOU !!!
— francetvsport (@francetvsport) August 2, 2024
MÉDAILLE DE BRONZE POUR NOTRE CHAMPION ! C’EST MAGNIFIQUE ! C'EST INCROYABLE ! MERCI POUR LES ÉMOTIONS !
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Le club de Léon Marchand veut donner son nom à une future piscine. Le club toulousain de la superstar de la natation française Léon Marchand, déjà trois fois champion olympique aux Jeux de Paris 2024, veut donner le nom de son illustre licencié à une future piscine, prévue à l’horizon 2026, a confirmé son directeur général. Tout en précisant que l’idée n’est encore qu’à un stade de «projet», le patron des Dauphins du TOEC, Michel Coloma, a confirmé à l’AFP cette information dévoilée par le quotidien régional La Dépêche du Midi. Cette future piscine «Léon Marchand» verrait le jour, si le club parvient à ses fins, au sein du gros projet de «cité de la natation» que les Dauphins veulent faire bâtir sur l’île du Ramier, à Toulouse.
Cyberharcèlement contre Thomas Jolly : «Rien ne justifie qu’on menace un artiste», dit Emmanuel Macron. Emmanuel Macron s’est dit vendredi soir «scandalisé» et «triste» du cyberharcèlement subi par Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, estimant que «rien ne justifie qu’on menace un artiste». «Les Français ont été très fiers de cette cérémonie […] La France a donné le visage de ce qu’elle est […] Elle a montré son audace et après elle l’a fait avec la liberté artistique qui convient», a ajouté le chef de l’Etat en marge d’un déplacement sur l’esplanade des Invalides à Paris pour rencontrer des bénévoles des Jeux.
Les Bleus qualifiés pour la finale du 4x400 m mixte. Les Bleus, avec Muhammad Abdallah Kounta, Louise Maraval, Téo Andant et Amandine Brossier ont réussi le 2e meilleur temps des séries et battu au passage le record de France de cette discipline récente, et quasiment pas courue hors des grands championnats.
«I love my black job» Simone Biles a répondu à Donald Trump qui a récemment répété que «les personnes migrantes qui franchissent la frontière sud des États-Unis «prennent les emplois des Noirs». «I love my black job», («j’aime mon travail de Noire» en français), a répondu la championne.
I love my black job 🖤 https://t.co/c5wPc6xOY3
— Simone Biles (@Simone_Biles) August 2, 2024
Le chiffre du soir en natation, c’est 4. Comme le nombre de médailles d’or que Léon Marchand pourrait ranger dans ses valises ce vendredi, s’il remporte la finale du 200 m 4 nages (après ses victoires sur le 400 m 4 nages, le 200 m papillon et le 200 m brasse). 4 aussi comme le nombre de médailles olympiques que Florent Manaudou aura raflées dans sa carrière, s’il se hisse sur le podium du 50 m nage libre. Réponses à 20 h 30 pour le second, à 20 h 45 pour le premier. Par Elsa de la Roche Saint-André
Basket 3x3 : les Bleus battus par la Lettonie et les Etats-Unis. Les basketteurs français du 3x3 se sont inclinés deux fois vendredi, contre la Lettonie (20-22) puis les Etats-Unis (21-19), lors de leurs cinquième et sixième matches des JO-2024, vendredi sur la place de la Concorde à Paris. Les chances de qualification s’amenuisent pour les Bleus qui en sont à quatre défaites d’affilée après celles contre la Serbie et les Pays-Bas jeudi, avant leur dernier match de poule contre la Chine dimanche (17h30).
Water-polo : battues par les Américaines, les Françaises toujours en course. L’équipe de France féminine de water-polo s’est largement inclinée vendredi face aux triples championnes olympiques en titre américaines (17-5), et jouera sa qualification pour les quarts de finale dimanche (20h05) face à la Grèce au Centre aquatique de Saint-Denis. Une victoire ou un nul qualifierait les Françaises, en ballottage favorable depuis leur toute première victoire olympique face à l’Italie (9-8) lundi. Une défaite par moins de trois buts d’écart suffirait également en cas de défaite de l’Italie face à l’Espagne, ce qui entraînerait une égalité à trois avec Italie et Grèce.
Riner a commencé prudemment, puis «est monté en puissance», explique son coach. Teddy Riner, sacré champion olympique de judo vendredi (+ 100 kg), était un peu en retrait en début de journée, par peur d’un faux pas, puis «est monté en puissance» au fur et à mesure des combats, a expliqué son coach Christian Chaumont. «Il était le judoka, et même le sportif français, qu’on attendait ce vendredi aux Jeux olympiques, il savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur», a expliqué l’entraîneur, qui travaille depuis une vingtaine d’années avec le champion français et a pris place sur la chaise de coach pendant ces Jeux. «Il avait vu quelques-uns de ses coéquipiers perdre à quelques centimètres de l’arrivée. Là, il n’avait pas envie que ça lui arrive, donc il était prudent. Quand on est prudent, on ne produit pas le meilleur de soi-même. Il avait un peu de retenue», a poursuivi Chaumont, interrogé sur le premier combat de Riner, gagné en prolongation grâce aux pénalités infligées à son adversaire.
Les Bleus du volley battus par les Slovènes, finissent 2e de leur groupe. Les volleyeurs français, déjà assurés de disputer les quarts, ont concédé face aux Slovènes leur première défaite (3-2) dans le tournoi olympique, vendredi à l’Arena Paris Sud, qui les contraint à finir à la deuxième place du groupe A. Les Bleus, tenants du titre, ont été défaits au bout d’un improbable et vain retour (25-20, 25-23, 25-27, 22-25, 15-11). Ils attendent à présent de connaître leur prochain adversaire lundi. Cela dépendra de leur position au classement global des équipes qualifiées, qui sera connu après la fin de cette première phase.
C’est quoi le «alley-oop» ?
En athlé, les Etats-Unis battent le record du monde du relais 4x400 m mixte en série. Les Etats-Unis ont battu le record du monde du relais 4x400 m mixte en série des Jeux de Paris vendredi en 3 min 07 sec 41, améliorant largement leur propre record (3:08.80 en 2023) dans cette discipline au programme olympique pour la deuxième fois. Vernon Norwood, Shamier Little, Bryce Deadmon et Kaylyn Brown ont devancé la France (3:10.60) et la Belgique (3:10.74), les trois nations se qualifiant directement pour la finale prévue samedi.
«C’est exceptionnel !» «C’est vrai qu’avec un public comme ça, la famille qui est là, tout le staff qui a été présent à mes côtés pendant trois ans et demi, c’est exceptionnel», a savouré Teddy Riner au micro de France 2. Grâce à sa star, le judo français récolte sa neuvième médaille durant ces Jeux, la première en or (également deux en argent et six en bronze).
#Paris2024 | 🇫🇷 "On a beau travailler dur, les jours de compet c'est toujours particulier, mais avec un public comme ça, toute la famille qui est là, le staff présent à mes côtés pendant 3 ans et demi, c'est exceptionnel", réagit Teddy Riner après son troisième sacre olympique. pic.twitter.com/Sb4VJL1dfT
— francetvsport (@francetvsport) August 2, 2024
Swiatek a vécu aux JO «l’une des pires défaites de (sa) carrière». La Polonaise Iga Swiatek, après avoir vécu en demi-finale du tournoi olympique «l’une des pires défaites de (sa) carrière» contre la Chinoise Zheng Qinwen, a su se ressaisir pour décrocher vendredi la médaille de bronze, «un rêve qui se réalise».
Léon Marchand donne rendez-vous à 20 h 45.
20h45 ⏳ pic.twitter.com/Qym7ncpo92
— Léon (@leon_marchand) August 2, 2024
Reprise de l’athlétisme au Stade de France. La soirée a commencé avec la hauteur au décathlon et les séries du 5000m, synonymes d’entrée en lice pour la Néerlandaise Sifan Hassan, engagée sur trois épreuves allant du 5000 au marathon. Un défi inédit, qu’elle attaque tranquillement, à la deuxième place de sa série derrière la Kenyane Faith Kipyegon, recordwoman du monde du 1500m, qui tentera pour sa part le doublé 1500-5000m. Par Caroline Vigent
Romane Dicko donne «rendez-vous à Los Angeles pour le titre». «Dégoûtée, déçue» d’avoir manqué l’or olympique, la judoka Romane Dicko a tenté de se projeter vers l’avenir, entre ses larmes, donnant «rendez-vous à Los Angeles», aux prochains Jeux olympiques, pour ramener le titre tant convoité. Battue contre toute attente en demi-finale par la Brésilienne Beatriz Souza, elle a réussi à se remobiliser pour décrocher le bronze contre une combattante serbe.
En boxe, Bennama (-51 kg), qualifié sur le fil pour les demi-finales. Le boxeur Billal Bennama s’est qualifié vendredi pour les demi-finales des -51 kg en battant sur le fil le Cubain Alejandro Claro Fiz, assurant à la France une deuxième médaille en boxe. Il a été déclaré vainqueur par trois des cinq juges, au terme d’un combat très serré. Alors que le premier round a été remporté par son adversaire, Bennama a déployé toute sa fougue pour déstabiliser le Cubain vif et précis dans ses enchaînements de coups.
A Lille, le spectateurs célèbrent Riner en plein match de basket. Après la Marchandmania, la Teddymania. Comme il y a deux jours quand il s’agissait de célébrer les médailles du nageur tricolore, les spectateurs français ont explosé de joie en plein match à Lille quand ils ont appris, sur leurs téléphones, le titre du plus grand judoka de tous les temps. Les joueurs espagnols et canadiens, qui disputaient leur dernier match de poule, ont dû se demander ce qu’il pouvait bien se passer dans les tribunes du stade Pierre-Mauroy.
Ovation à l'annonce de l'or pour Riner ! pic.twitter.com/CoUfumDAhD
— Amaury Perdriau (@AmauryPerdriau) August 2, 2024
Quand des entraîneurs de basket essayaient de recruter un Teddy Riner de 17 ans.
2007 : Teddy Riner, 17 ans, espoir du judo français
— INA.fr (@Inafr_officiel) August 2, 2024
2024 : Teddy Riner est TRIPLE CHAMPION OLYMPIQUE en individuel 🥇🥇🥇#Paris2024 #Olympics #AlerteMédaille pic.twitter.com/toXTrqDzVA
Gauthier Grumier, entraîneur des épéïstes : «On a pris une sauce». «Les Hongrois ont bien démarré la rencontre. Quand tu es devant au score tu peux imposer ton jeu. Nous on a été obligé de cravacher et face à une équipe spécialiste de la défense, qui ne fait pas d’erreur technique et stratégique, c’est pas facile. On est à moins 8 à la fin de la première rotation (après les trois premiers assauts, ndlr), à l’épée, c’est dur de remonter : tu te précipites tu fais des erreurs, c’est le cercle vicieux. Vu le score (45-30), on n’a rien à regretter. On a perdu on a perdu. Mieux vaut une déculottée que de perdre 45 - 44. On a pris une sauce, il faut se remobiliser pour aller chercher le bronze, ce sera notre finale.» Par Gilles Dhers
«Je marche sur l’eau», apprécie Tual avant de débuter ses Jeux. «Je ne vois pas comment ça pourrait mal se passer», a estimé vendredi le spécialiste français du 800 m Gabriel Tual, rare prétendant à l’or olympique pour l’équipe de France d’athlétisme. «Tous les feux sont au vert, tout se passe bien, c’est parfait», a apprécié en conférence de presse le demi-fondeur, champion d’Europe du double tour de piste début juin.
Duel légendaire en finale.
Riner dans la légende du judo. Ca y est, l’ogre tricolore de 35 ans a fait tomber le dernier record qu’il lui manquait : égaler le triplé olympique du super-léger japonais Tadahiro Nomura (le Français, en prime, peut aussi dire qu’il a deux bronzes d’avance sous le coude). Et sur un ippon d’une netteté absolue, face au champion du monde en titre, le Coréen Minjeong Kim. Stratosphérique. Par Guillaume Gendron
👑🇫🇷 𝐈𝐌𝐌𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐓𝐄𝐃𝐃𝐘 𝐑𝐈𝐍𝐄𝐑 ! Le plus grand judoka de l'histoire est 𝐂𝐇𝐀𝐌𝐏𝐈𝐎𝐍 𝐎𝐋𝐘𝐌𝐏𝐈𝐐𝐔𝐄 à la maison !#Paris2024, c'est en intégralité sur Eurosport avec Max, Canal+ et nos partenaires de distribution pic.twitter.com/zrAq5nDqmg
— Eurosport France (@Eurosport_FR) August 2, 2024
«Les Franciliens n’ont pas fui Paris», d’après l’autorité des transports. La petite musique tourne depuis quelques jours : Paris serait mieux car les parisiens seraient loin. Pas faux. Mais plus compliqué. «Les Franciliens sont là, ils n’ont pas fui Paris», en tout cas du point de vue des transports publics, a confié le directeur général d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité régionale des transports, Laurent Probst. «Une semaine de fin juillet-début août hors Jeux olympiques, on a à peu près 6 millions de validations - sur l’ensemble du réseau métros, RER et trains de banlieue -, qui correspondent peu ou prou à 3,5 millions de personnes», a rappelé Probst. Sur les trois premiers jours de cette première semaine de compétition, «on est à 7,2 millions de validations pour 4 millions de personnes», a-t-il ajouté, soit environ 500 000 personnes en plus par rapport à d’habitude, ce qui correspond aux modèles de prévision sur lesquels IDFM a travaillé et qui n’envisageait pas de fuite de Franciliens.
Participation d’Imane Khelif : la Hongrie saisit le CIO. Le comité olympique hongrois a dit vouloir «clarifier» avec le comité international olympique (CIO) les conditions de participation de la boxeuse algérienne Imane Khelif, qui affrontera samedi une Hongroise, à la suite de la controverse sur son genre aux Jeux olympiques de Paris. «Seules les concurrentes présentant des caractéristiques biologiques exclusivement féminines» doivent être «autorisées à concourir dans la catégorie femme», a déclaré le comité vendredi dans un communiqué, disant vouloir «protéger les intérêts des athlètes hongrois».
Coca-Cola, partenaire majeur des JO, condamné à un redressement fiscal de six milliards de dollars aux Etats-Unis. Ils vident des bouteilles en plastique dans des ecocups et il va probablement devoir vider son porte-monnaie. Le géant américain des sodas Coca-Cola a reçu l’ordre de payer quelque 2,7 milliards de dollars de redressement fiscal aux Etats-Unis, soit environ 6 milliards de dollars en incluant les intérêts, pour avoir incorrectement comptabilisé son chiffre d’affaires à l’étranger entre 2007 et 2009. «Coca-Cola considère fermement que [le fisc américain] et le tribunal fédéral des services fiscaux ont mal interprété et mal appliqué la réglementation en vigueur et nous défendrons notre position vigoureusement en appel», a affirmé le groupe d’Atlanta (Géorgie) dans un communiqué.
Les Russes n’ont pas disparu. Vendredi, la paire sous bannière neutre composée par la jeune (20 ans) Diana Shnaider et l’encore plus jeune (17 ans) Mirra Andreeva s’est ouvert l’accès aux médailles et à la finale olympique en lessivant (6-1, 6-2) la paire espagnole Sorribes Tormo - Bucsa. S’entraînant respectivement aux États-Unis et à Cannes, les deux jeunes filles affronteront la paire italienne en finale. Et les supporters transalpins ont fait du bruit : Sara Errani et Jasmine Paolini combleront un trou de cent ans puisque la dernière médaille italienne en tennis aux Jeux date de 1924. Par Grégory Schneider
Romane Dicko, victorieuse dans sa «petite finale».
Romane Dicko en bronze. Ce n’est pas la couleur qu’elle souhaitait. La favorite française chez les + de 78 kilos essaiera de s’en consoler, victorieuse dans le combat pour la médaille de bronze de la Serbe Milica Zabic sur un astucieux changement de direction suivi par une immobilisation. En sortant du tapis, la jeune française enlace longuement son père, qui la couve depuis des années et lui avait offert sa ceinture fétiche, louant «Travail, détermination, engagement, volonté et sérieux.» Par Guillaume Gendron
La médaille de bronze pour Romane Dicko ! ✨ Et quelle image, la Française termine le combat en larmes... 𝐌𝐄𝐑𝐂𝐈 𝐑𝐎𝐌𝐀𝐍𝐄 🫶
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Suivez les Jeux de #Paris2024 sur Eurosport avec Max, Canal+ et nos partenaires de distribution pic.twitter.com/EUhYezXYca
«Je veux m’excuser auprès d’Imane Khelif», s’exprime Angela Carini. Après les polémiques, après un soutien malvenu du vice-président du Conseil des ministres en Italie, Matteo Salvini, la boxeuse italienne Angela Carini s’est excusée auprès de son adversaire de la veille, Imane Khelif. «Toute cette controverse me rend triste», a déclaré Carini au journal italien Gazzetta dello Sport. «Je suis également désolée pour mon adversaire. Si le CIO a dit qu’elle pouvait combattre, je respecte cette décision.» Carini dit ainsi regretter de ne pas avoir serré la main de Khelif après le combat. «En fait, je tiens à m’excuser auprès d’elle et de tous les autres. J’étais en colère parce que mes Jeux olympiques étaient partis en fumée». Elle a ajouté que si elle rencontrait à nouveau Khelif, elle l’«embrasserait».
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Les surfeurs français sur la bonne vague. Johanne Defay et Kauli Vaast se sont qualifiés tous les deux pour la demi-finale de surf prévue ce samedi. Des victoires shakespeariennes pour les deux Français habitués de la mythique vague tahitienne Teahupo’o.
La fortune du sport
Enorme désillusion pour les épéistes français dans l’épreuve par équipes. Alors qu’ils étaient donnés favoris, ils ont été étrillés par les Hongrois en demi-finale (45-30). Jamais dans le coup ils ont vu l’avance de leurs adversaires se creuser au fil des relais. Sur les neuf assauts (chacun des trois membres de l’équipe tire contre chaque tireur de la formation adverse), les Français n’en ont remporté aucun (seul Midelton a réussi à faire un nul) alors qu’ils alignaient le champion olympique en titre, Romain Cannone, un ancien champion du monde, Yannik Borel (médaillé d’argent en individuel), et le champion d’Europe, Luidgi Midelton. Les Bleus rencontreront les Tchèques pour la médaille de bronze à 19 h 30. Par Gilles Dhers
Teddy Riner en finale. Et comment : un ippon fort et net, qui a enflammé l’Arena Champs-de-Mars. Face au Tadjik Temur Rahimov, invité surprise de ce dernier carré, Teddy Riner n’a pas fait de quartier : un o-soto-gari - le grand fauchage avant, la «grande cuillère» comme on dit aux enfants - sous les deux minutes de combat. Oublié l’électrique quart de finale, le Français est dans les meilleures dispositions pour son ultime combat. Contre la pépite japonaise Tatsuru Saito ou le champion du monde coréen Minjeong Kim ? Affaire à suivre. Par Guillaume Gendron
J’ai testé pour vous le parcours de la course olympique à vélo. La course en ligne de cyclisme sur route hommes (273 km) se déroule ce samedi, et la course femmes (158 km) ce dimanche 4. Ascensions pas trop pentues mais sans répit, parcours touristique… Libé a étudié le circuit avant le jour J.
L’appétit de Swiatek pour la médaille de bronze. Sortie du tournoi olympique à la surprise générale (et à la sienne) par la Chinoise Zheng Qinwen jeudi, la numéro 1 mondiale polonaise Iga Swiatek a dévoré vendredi la Slovaque Anna Karolina Schmiedlova en deux petits sets (6-2, 6-1) lors de la petite finale, celle pour le bronze. Comme toujours, Swiatek a fait les fautes et les points au gré de son humeur et du rythme infernal qu’elle imprime au jeu, Schmiedlova se voyant progressivement éjectée du manège. La finale opposera samedi Zheng à la Croate Donna Vekic. Par Grégory Schneider
C’est fini pour Romane Dicko. En demi finale des plus de 78 kilos, la Française, pourtant favorite, a vu ses rêves d’or stoppés net par l’impressionnante Brésilienne Beatriz Souza, qui l’entraîne au sol sur makikomi (prise de «sacrifice» où l’on emporte l’adversaire par la force de son poids), avant de l’immobiliser au sol. Elle peut encore aller chercher le bronze, comme à Tokyo. Par Guillaume Gendron
Première médaille d’argent neutre pour le Bélarus. Vendredi, l’athlète bélarusse Viayelta Bardzilouskaya a écopé de la deuxième place au trampoline, derrière la Britannique Bryony Page. Une victoire significative, puisqu’il s’agit de la première médaille pour son pays, sanctionné par le Comité olympique pour l’invasion russe en Ukraine depuis 2022. Chaudement applaudie à la Bercy Arena, la jeune femme de 19 ans fait partie de la trentaine d’athlètes russes et bélarusses à concourir sous le drapeau «AIN», athlète international neutre. Elle ne s’est pas attardée sur cette situation particulière. «Le statut neutre et le drapeau ne sont pas mon problème. Je suis concentrée sur mon travail avec mes entraîneurs», a-t-elle raconté. Au tour de son compatriote Ivan Litvinovich, champion olympique en titre, de créer un nouveau rebond dans la compétition dès ce soir. Par Julie Lassale-Slama
Cérémonie d’ouverture : Nicki Doll porte plainte après des messages haineux. La présentatrice drag-queen de Drag Race France, Nicky Doll, a porté plainte pour diffamation après des messages haineux, ce vendredi 2 août. Quelques jours après la plainte de la DJ Barbara Butch le mardi 30 juillet, c’est au tour de la drag-queen Nicky Doll de saisir la justice pour diffamation après des messages haineux ce vendredi 2 août, selon Le Monde. Plus précisément, la plainte vise des internautes anonymes ainsi que l’activiste et l’acteur britannique Laurence Fox. Sur son compte X, Fox a posté une vidéo du tableau des «Festivités» en qualifiant les artistes y figurant de «pédophiles».
Interview
Après son zéro pointé, l’aviron français lance «un audit de l’olympiade». Après que l’aviron français a terminé les JO 2024 sans la moindre médaille, une première depuis 1992, son directeur technique national Sébastien Vieilledent a lancé «un travail d’analyse de l’olympiade», pour comprendre les raisons de cet échec. «L’équipe de France est venue avec cinq bateaux ici et de par notre histoire, on avait pour ambition d’aller chercher trois médailles et je ne le renie pas», a expliqué vendredi le DTN en marge de l’avant-dernière journée de compétition.
Hyperandrogénie : des athlètes privées de JO, une situation «ubuesque et infâme».
Discrimination
La boxeuse taïwanaise Lin se qualifie pour les quarts de finale. La Taïwainaise Lin Yu-ting (-57 kg), l’une des deux combattantes au coeur d’une controverse sur le genre dans le tournoi olympique de boxe, s’est qualifiée vendredi pour les quarts de finale, en battant l’Ouzbèke Sitora Turdibekova. La veille, la victoire éclair de l’Algérienne Imane Khelif par abandon de son adversaire italienne Angela Carini avait suscité une polémique internationale, suscitant notamment la réaction de la Première ministre italienne.
Equitation : les cavaliers français médaillés de bronze du saut d’obstacles par équipes. Les cavaliers français Simon Delestre, Olivier Perreau et Julien Epaillard (7 points) ont décroché la médaille de bronze du saut d’obstacles par équipes aux Jeux olympiques de Paris, derrière la Grande-Bretagne en or (2 pts) et les Etats-Unis (4 pts) en argent, vendredi. Les Français ont terminé avec un total de sept points, autant que les Néerlandais, mais ont bouclé les trois passages en 238,12 secondes, contre 238,69, assurant la médaille de bronze pour un peu plus d’une demi-seconde. Il s’agit de la 29e médaille de la délégation française depuis le début des Jeux.
En voile, la phase finale de planche IQFoil, avec Hélène Noesmoen, reportée à samedi. La phase finale des épreuves olympiques de planche à voile IQFoil, pour laquelle s’est qualifiée la Française Hélène Noesmoen, a été reportée de vendredi à samedi, les conditions de vent ne permettant pas la tenue des régates. Les courses du jour devaient débuter vers 14h. Après plusieurs reports successifs, l’organisation a annoncé leur report à samedi, faute d’un vent assez soutenu sur la rade de Marseille.
Tom Cruise en mission pour la cérémonie de clôture ? La star américaine présente dans la capitale depuis le début des Jeux réaliserait une cascade sur la façade du Stade de France pour la cérémonie de clôture le 11 août, selon le site TMZ.
Une médaille et… deux demandes en mariage pour Picon et Steyaert. Les Françaises Charline Picon et Sarah Steyaert ramèneront quelques souvenirs des JO 2024 disputés dans la rade de Marseille, où elles ont décroché une magnifique médaille de bronze en 49er FX avant de voir leurs compagnons les demander en mariage. «Allez, on peut vous raconter, de toutes façons on le dit à tout le monde… Pour la petite anecdote, ils se sont mis à genoux pour nous demander en mariage, en même temps. On enchaîne les émotions…», a raconté Charline Picon à la presse après la dernière régate. «Qu’est ce qu’on a dit ? Bah à votre avis, on a dit quoi…», a-t-elle ajouté dans un éclat de rire. Sarah Steyaert a donc dit «oui» à Pierre, avec qui elle a eu deux petites filles, Rose et Capucine. Et Charline Picon a dit «oui» à Jean-Emmanuel, dit Mano, le père de sa petite Lou. «Après la ligne d’arrivée, j’ai dit «putain Charline, il fallait que je fasse or ou argent pour qu’il m’épouse…». Pour moi c’était cuit dans ma tête», a raconté Sarah Steyaert. «Et là ils nous disent «hé les filles, on a un truc à vous dire». Et je me suis dit «mais non…»», a-t-elle ajouté.
Quand les stars se bousculent pour voir l’étoile Simone Biles. Lors des deux épreuves de gymnastique artistique, le spectacle était également dans les gradins de l’Arena de Bercy, où nombre de stars sont venues assister à la victoire de l’équipe américaine, qui a remporté l’or mardi 30 juillet.
The place to be
Le plongeur Tom Daley a fini de tricoter son pull. Médaillé d’argent au plongeon haut vol à 10m synchronisé et passionné de tricot, le plongeur britannique Tom Daley a terminé son pull des JO de Paris. Bravo à lui.
L’impuissance de Félix Lebrun face au Chinois Fan Zhendong. La pépite française du ping a été balayé en quatre sets en demi-finale (11-8, 11-6, 11-7, 11-5) par le 4e mondial ce vendredi 2 août. Le sportif jouera ce dimanche pour une médaille de bronze.
Défaite
Très mauvaise journée pour le golfeur Matthieu Pavon. Le Français Matthieu Pavon, qui espérait une médaille voire plus pour ces JO à domicile, a sans doute annihilé toute chance après une très mauvaise journée vendredi au 2e tour du tournoi olympique, finissant à quatre coups au-dessus du par, 58e du classement avant la fin du 2e jour. Après un premier tour déjà très moyen jeudi, fini dans le par, Mathieu Pavon, 23e au classement mondial, a sombré vendredi sur le parcours du Golf National.
Alcaraz en finale. A peine le temps de rentrer dans le match et il était déjà médaillé. L’Espagnol Carlos Alcaraz a balayé le Canadien Félix Auger-Aliassime en deux sets (6-1, 6-1) et disputera la finale du tournoi olympique dimanche contre le vainqueur du match de ce soir entre Novak Djokovic et Lorenzo Musetti. D’un bloc, la première demi-finale n’aura valu que par la fantaisie de l’Espagnol, dont les variations et la puissance ont complètement débordé le Canadien. Qui s’est dès lors employé à contester les décisions arbitrales, un autre match qu’il ne pouvait pas gagner non plus. Par Grégory Schneider
Basket 3x3 : les Bleus battus par la Lettonie. Les basketteurs français du 3x3 ont perdu face à la Lettonie (20-22), dans le cadre de leur cinquième match des JO-2024, vendredi sur la place de la Concorde à Paris. Un dernier shoot lointain à deux points de Nauris Miezis a scellé la victoire lettone en toute fin de rencontre. Les Français concèdent face aux leaders du classement leur troisième défaite après celles contre la Serbie et les Pays-Bas, ternissant leur bonne entame de tournoi avec deux succès contre la Pologne et la Lituanie. Désormais cinquièmes du classement, ils devront se reprendre face aux Etats-Unis vendredi à 18h35 et enfin face à la Chine dimanche (17h30) pour espérer arracher leur qualification.
Macron quitte le Fort de Brégançon pour le saut d’obstacles à Versailles. Pour la première fois depuis son arrivée dimanche au Fort de Brégançon, Emmanuel Macron effectue ce vendredi un de ces premiers «allers-retours JO» qu’il avait annoncés : le Président de la République devait assister «à plusieurs épreuves ce vendredi 2 août, pour soutenir nos athlètes qui font vibrer et rayonner la France», a annoncé l’Elysée, qui promet une présence «impressionniste» du chef de l’Etat durant les Jeux, dont il veut faire une «trêve» politique. «Dans le cadre unique des Jardins de Versailles, le chef de l’Etat assistera notamment à l’épreuve du saut d’obstacle par équipe pour supporter l’équipe de France», précise l’Elysée. Avant de partir pour la Côte d’Azur, Emmanuel Macron avait déjà assisté samedi aux finales Rugby à 7 et d’épée féminine. Par Laurence Benhamou
Aviron : Bové et Tarantola concluent leur parcours en commun avec une victoire en finale B. Les vice-championnes olympiques 2021 d’aviron, Claire Bové et Laura Tarantola, ont conclu leur carrière ensemble en deux de couple poids légers en remportant la finale B, dite de classement, des JO-2024, vendredi. Avec cette victoire en finale B devant les Canadiennes et Polonaises, les Françaises, éliminées en demi-finales, terminent à la 7e place, avec le statut de finalistes olympiques.
Controverse sur le genre : le CIO répète son soutien aux deux boxeuses. Le comité international olympique (CIO) a renouvelé vendredi son soutien aux boxeuses Imane Khelif et Lin Yu‑ting qui participent au tournoi olympique après avoir été exclues des Mondiaux pour avoir échoué à un test d’établissement de leur genre. La boxeuse algérienne Imane Khelif est «née femme, enregistrée comme femme, vit sa vie en tant que femme, boxe en tant que femme», a dit vendredi le porte-parole du CIO Mark Adams. «Ce n’est pas un cas transgenre», a-t-il ajouté au cours de la conférence de presse quotidienne du CIO, qui a publié jeudi soir un long communiqué sur le sujet.
Des nouvelles de Tamara Potocka. La nageuse slovène Tamara Potocka a été évacuée sous assistance respiratoire de la piscine olympique de La Défense ce matin. «Tamara Potocka est asthmatique et, après la course, elle a fait une crise d’asthme. En salle d’urgence, elle a été placée sous assistance respiratoire et a pu communiquer», a expliqué dans une déclaration écrite un représentant de la délégation slovaque. «Elle est désormais sous la supervision de médecins à l’hôpital pour quelque temps», a-t-on appris de même source.
Anne Hidalgo défend Thomas Jolly, cible de cyberharcèlement depuis la fin de la cérémonie d’ouverture. Après l’annonce de l’ouverture d’une enquête pour un cyberharcèlement visant le metteur en scène de la cérémonie, la maire de Paris apporte son soutien à Thomas Jolly. «Au nom de Paris et en mon nom personnel, je souhaite apporter mon indéfectible soutien à Thomas Jolly face aux menaces et harcèlement dont il est victime depuis plusieurs jours et qui l’ont conduit à devoir déposer plainte, écrit Hidalgo dans un communiqué diffusé ce vendredi. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, Thomas Jolly a porté haut nos valeurs. Ce fut pour Paris une fierté et un honneur de pouvoir compter sur son talent pour magnifier notre ville et dire au monde ce que nous sommes.»
L’adversaire de Teddy Riner à la fois battu et disqualifié. Du jamais vu. Au tableau d’affichage officiel, le Géorgien Guram Tushishvili n’a pas seulement été mis ippon par Teddy Riner, il a aussi été disqualifié a posteriori d’un hansoku-make (l’élimination immédiate) pour «action contre l’esprit du judo» à l’issue de leur quart de finale – et donc privé de toute possibilité d’aller chercher le bronze. Tushishvili n’avait pas supporté de voir Riner exulter, langue tirée et yeux exorbités, après l’avoir envoyé au tapis, et avait placé sa grosse pogne sur le visage du Français, comme pour effacer sa jubilation, les deux hommes s’engageant dans une altercation jamais vue à ce niveau. Par Guillaume Gendron
#Paris2024 | 🥋 🇫🇷 OUI TEDDY 🔥
— francetvsport (@francetvsport) August 2, 2024
Teddy Riner se qualifie pour le dernier carré et peut toujours rêver d'un troisième titre olympique 💪
Son adversaire Guram Tushishvili 🇬🇪 a complètement vrillé à la fin du combat 😳
📺 À suivre en direct sur : https://t.co/hHHwOiAOqk pic.twitter.com/RC1POqSkZs
Entrée en lice tranquille pour les reines du 100m. L’Américaine Sha’Carri Richardson, championne du monde en titre, invaincue depuis un an sur la ligne droite, réalise à la cool le quatrième temps des séries (10″94), derrière l’Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou-Smith (10″87), la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, en grande forme alors qu’elle projette de prendre sa retraite après les Jeux (10″92), et la Britannique Daryll Neita. La Guyanaise Gemima Joseph, première Française à se qualifier aux Jeux sur 100m depuis douze ans, échoue pour un centième à se qualifier en demi-finale. «Très déçue», elle promet néanmoins de vite se «remotiver pour le 200m», sa distance fétiche, et le relais 4x100m.
Makenson Gletty remporte le concours du poids du décathlon. Le Français s’est enfin libéré lors de la troisième épreuve, après un 100m et un concours de la longueur en deçà de ses attentes. Il surclasse ses adversaires avec un lancer à 16m64, soit 9 centimètres plus loin que l’Allemand Leo Neugebaueur, premier du classement général à l’issue de cette première matinée. Reprise à 18 heures avec le saut en hauteur. Par Caroline Vigent
Au trampo, un rebond géopolitique ? La Bercy Arena, qui offrait à Simone Biles sa neuvième médaille olympique jeudi, s’est transformé en salle de trampoline, où se jouent les finales hommes et femmes ce vendredi. A la quatrième place des qualifications, se trouve la Russe Bladtceva Anzhela, 19 ans, qui fait partie des 15 athlètes russes concourant sous bannière neutre, sur ordre du CIO de sanctionner Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022. Neutre vraiment ? Selon un rapport de l’ONG Global Rights Compliance, la championne russe a participé en 2023 à une compétition organisée par la Fédération de son pays, avec un «Z» en toile de fond, symbole de soutien à Moscou. Pas de réaction du public, qui s’est contenté de largement applaudir son passage.
Voile : médaille de bronze en 49er FX pour le duo français Charline Picon /Sarah Steyaert. Les Françaises Charline Picon et Sarah Steyaert ont décroché, vendredi à Marseille, la médaille de bronze en dériveur 49er FX, derrières les équipages néerlandais et suédois. Il s’agit de la troisième médaille olympique de Charline Picon (39 ans), qui en avait déjà obtenu deux en planche à voile, l’or à Rio en 2016 et l’argent en 2021 à Tokyo. C’est en revanche la première médaille pour Sarah Steyaert (37 ans).
Riner en demi-finale, après une quasi altercation avec son adversaire. On savait que le Guram Tushishvili, qui n’a jamais craint Riner sur le circuit, jouerait crânement sa chance. Jusqu’à mi combat, c’est le colosse géorgien qui secoue l’ogre tricolore dans tous les sens (et dont la passivité aurait sans doute dû être plus sanctionnée). Mais c’est le génie de Riner : au moment où ça devient trop flagrant, le voilà qui dégaine un fauchage extérieur tout en puissance et envoie Tushishvili mordre la poussière. La suite a sans doute dû mettre Jigoro Kano, l’inventeur du judo et ses jolies valeurs «d’entraide et prospérité» en toupie dans sa tombe. Dans la projection, Riner nargue son adversaire (on parle d’une langue tirée), ce qui fait sortir de ses gonds le Géorgien défait. Qui l’envoie au sol à son tour en lui tirant les chevilles ! S’ensuivent amabilités et bousculades, devant l’arbitre impuissant, les rôles inversés, Riner au sol, jouant les offensés, et Tushishvili excédé debout. Finalement Riner se relève, le poing levé. On entend «on est chez nous !» dans les tribunes. Les deux hommes exécutent le salut cérémoniel en grimaçant. Le sanguin Tushishvili sort sous les huées, torse nu (c’est son habitude), narguant le public cocardier, Riner, à trois mètres derrière, toujours le poing en l’air. Viril. Par Guillaume Gendron
Cérémonie JO : les organisateurs «condamnent fermement les menaces et le harcèlement» envers les auteurs et artistes. Le comité d’organisation des JO de Paris «condamne fermement les menaces et le harcèlement» dont sont «victimes» les auteurs et les artistes de la cérémonie d’ouverture dont Thomas Jolly, ont ils réagi. «Paris 2024 apporte son soutien à Thomas Jolly ainsi qu’aux auteurs et artistes de la cérémonie face aux attaques dirigées contre eux», ont-ils aussi dit alors qu’une enquête vient d’être ouverte pour cyberharcèlement envers le directeur artistique de la cérémonie.
Enfin vainqueurs contre l’Argentine, les Bleus joueront leur qualification dimanche. L’équipe de France de handball a remporté contre l’Argentine (28-21) son premier match du tournoi olympique après deux défaites et un nul et jouera sa qualification pour les quarts de finale dimanche contre la Hongrie. Les Bleus, champions olympiques en titre, reprennent avant la dernière journée la 4e place de la poule B aux Hongrois (3 pts contre 2), la dernière qualificative. Un nul leur suffira donc pour accéder aux quarts de finale, mercredi.
Bonnet en demi-finales du 200 m quatre nages. Charlotte Bonnet s’est qualifiée pour les demi-finales du 200 m quatre nages des JO-2024, son quatrième rendez-vous olympique consécutif. La nageuse de 29 ans, qui s’était parée de bronze aux JO-2012 de Londres avec le relais 4x200 m et arrêtera sa carrière après les Jeux, a bouclé sa course en 2 min 11 sec 47, 10e chrono des 34 engagées.
Kirpichnikova en finale du 800 m nage libre. Anastasiia Kirpichnikova, médaillée d’argent mercredi soir sur 1500 m, s’est qualifiée vendredi matin pour la finale du 800 m nage libre des JO-2024. Naturalisée l’an dernier après avoir porté les couleurs de la Russie, la Française de 24 ans a nagé en 8 min 22 sec 99, 8e temps des 16 engagées. Sans surprise, la légende américaine du demi-fond Katie Ledecky, triple championne olympique et détentrice des 29 meilleurs chronos de l’histoire sur la distance, a dominé les séries en 8 min 16 sec 62. En finale, programmée samedi à 21h28, la nageuse de 27 ans tentera de décrocher une neuvième médaille d’or olympique qui ferait d’elle la femme la plus titrée de l’histoire des Jeux avec la gymnaste soviétique Larissa Latynina.
Une nageuse slovaque évacuée sous assistance respiratoire. La nageuse slovaque Tamara Potocka a été évacuée sous assistance respiratoire vendredi de la piscine olympique de La Défense à Paris après sa série du 200 mètres quatre nages. Terminant avec le 23e temps des qualifications, la nageuse de 21 ans, spécialiste du papillon, est tombée à sa sortie du bassin, avant d’être prise en charge par les secours et évacuée sous assistance respiratoire. «Elle est consciente mais nous attendons de nouvelles informations médicales», ont-expliqué les organisateurs, précisant qu’elle était prise en charge. La série suivante a été légèrement décalée pour laisser le temps aux secouristes de s’occuper de la nageuse. Potocka partageait la même série que la nageuse française Charlotte Bonnet, qualifiée en demi-finale avec le 10e temps.
Le décathlon expliqué par le Français Makenson Gletty. De la nuit précédant le 100 m, ce vendredi, jusqu’au 1 500 m samedi soir, en passant par les cases kiné, doute ou exaltation, le Français, médaillé de bronze des derniers championnats d’Europe, partage ce qui se passe dans sa tête le long des deux intenses journées de décathlon.
Athlétisme
Cérémonie d’ouverture : enquête ouverte pour cyberharcèlement de Thomas Jolly. Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête pour cyberharcèlement au préjudice du directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Thomas Jolly, qui a porté plainte. Cette enquête, dirigée par le Pôle national de la lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet, a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), ont précisé ces sources. Alors que la créativité de la cérémonie a été saluée par de nombreux spectateurs, l’un de ses tableaux, réunissant des drag queens, alimente une polémique dans des milieux conservateurs et d’extrême droite à l’étranger comme en France.
La judoka Romane Dicko en demi-finale des plus de 78 kilos. Expéditive, après un premier combat un peu poussif selon ses standards, la Française aux tresses tricolores s’est fait du bien sur ce deuxième affrontement de la journée, expédiant sur le dos d’une attaque en cercle la Bosnienne Larisa Ceric, avant de l’immobiliser au sol. Propre et sans bavure, direction le dernier carré pour la favorite du jour. Par Guillaume Gendron
Espoir de médaille française douché en plongeon 3m synchronisé. Alexis Jandard et Jules Bouyer, prétendants à la médaille de bronze, doivent finalement se contenter d’une cinquième place au goût amer. Au fil de l’épreuve, classés tantôt cinquièmes, tantôt sixièmes, les deux Français n’auront jamais su rattraper leur retard. Les Chinois, Mexicains et Britanniques étaient trop forts aujourd’hui, récoltant d’excellentes notes des juges à l’issue de leurs six sauts, chaque fois proches de la perfection tant en termes d’exécution que de synchronisation. Contrairement au quatrième plongeon de nos Français, qui s’est conclu par une entrée à l’eau complètement ratée d’Alexis Jandard. Par Elsa de la Roche Saint-André
Grousset et Secchi en demi-finales du 100 m papillon. Maxime Grousset s’est qualifié en demi-finales du 100 m papillon des JO-2024, distance dont il est champion du monde et pour laquelle il a renoncé à la finale du 50 m nage libre. Cinquième mercredi du 100 m nage libre, le Néo-Calédonien de 25 ans a bouclé l’aller-retour en 50 sec 65, troisième chrono des séries à égalité avec le Suisse Noe Ponti. L’autre Bleu, Clément Secchi, passe aussi mais de justesse, avec le 15e temps ex aequo, en 51 sec 62.
Ca passe pour Teddy Riner, qualifié pour les quarts de finale. Un premier tour quelque peu éprouvant pour le champion français, face au solide Russe naturalisé Emirati Magomedomar Magomedomarov, comme enraciné dans le tapis. Dans un combat fermé et physique (disons le même soporifique si ce n’était l’enjeux), Riner, crâne couvert de sueur, a misé sur ses armes favorites : puissance, patience et poigne (cette main au col !) En prolongation, Magomedomarov finissait par craquer en se jetant au sol, synonyme d’une ultime et fatale troisième pénalité. Riner sera opposé en quart de finale au tonique Géorgien Guram Tushishvili, qui sera lui très frais au vu de son huitième de finale expéditif. Par Guillaume Gendron
Gletty en difficulté sur le décathlon. Ce ne sera pas grâce à la longueur que le décathlonien Makenson Gletty va rattraper son 100m décevant. Avec 7m10, loin de son record (7m59), il va rejoindre le lancer du poids avec pas mal de retard sur les premiers du classement, le champion olympique canadien Damian Warner et le Portoricain Ayden Owens-Delerme. Toujours rien de flippant, si le Français parvient à ne pas se mettre à douter. «Quand je me foire, il ne faut surtout pas que je me retrouve seul car j’y pense beaucoup trop. Je vais voir mon coach, mon préparateur physique, et je repars en laissant tout ça derrière moi.» Place au poids, où il détient avec 16m95 la troisième meilleure perf sur les 22 engagés.
Félix Lebrun n’ira pas en finale. Félix Lebrun, qui porte à 17 ans les espoirs de médaille française au tennis de table, a été battu en demi-finale du simple par le Chinois Fan Zhendong (4-0), vendredi à l’Arena Paris Sud, où il tentera de se consoler avec le bronze. Le 5e joueur mondial, qui s’est lourdement incliné 11-8, 11-6, 11-7, 11-5, espérait devenir le premier Français à atteindre la finale d’un tournoi olympique depuis Jean-Philippe Gatien, paré d’argent à Barcelone-1992. Il tentera néanmoins de monter sur le podium dimanche, contre le Brésilien Hugo Calderano (6e) ou le Suédois Truls Moregard (26e).
Le judoka Lukas Krpalek, champion olympique en titre des lourds, déjà éliminé. Le Tchèque, frêle pour sa catégorie (flottant autour des 100 kilos) avait réalisé l’exploit à Tokyo, profitant de la déconvenue de Teddy Riner pour s’adjuger le titre. Ca ne se répétera pas : en huitième de finale, Krpalek est tombé sur un os nommé Tatsuru Saito, jeune Japonais aux mensurations de sumo sur qui l’archipel a tout misé pour battre l’ogre français. Saito, à la hauteur des espoirs placé en lui, n’a pas tardé à allonger le champion sur le mouvement ultime du répertoire judoïstique, le fameux uchi-mata (fauchage de l’intérieur des cuisses). Nul doute que le staff de Riner a pris note. Par Guillaume Gendron
Félix Lebrun, en difficulté face au chinois Fan Zhendong, rêvait des JO depuis son adolescence…
2018 : Alexis et Felix Lebrun ont 12 et 15 ans et ils rêvent de #Paris2024 🤩#olympics pic.twitter.com/RfERQW4H96
— INA.fr (@Inafr_officiel) August 2, 2024
JO de Paris 2024 : comment on regarde… le judo et ses pénalités ? Pour vous aider à suivre les disciplines des Jeux, même les plus énigmatiques, Libé en décrypte les règles. Aujourd’hui, le judo, où les «shidos», généralisés pour inciter les judokas à être plus spectaculaires, sont devenus un élément clé de la dynamique des combats comme de leur préparation. Avec pas moins de 27 attitudes sanctionnées.
Le décryptage olympique
Maxime Grousset en demi-finale du 100m papillon.
Maxime Grousset qualifié pour les 1/2 du 100m papillon !
— Equipe France (@EquipeFRA) August 2, 2024
On attend Clément Secchi#AllezLesBleus #Paris2024
Romane Dicko en quarts. Avant même qu’elle ne pose un pied sur le tatami, patientant en bordure, Romane Dicko avait déjà enflammé le Grand palais éphémère : «Romane, lala-lala», sur l’air des chants de foot, Marseillaise, Que je t’aime de Johnny Hallyday dans les speakers. Le menu complet. Pour son premier combat de la journée, la prodige française des + de 78 kilos s’épargnait de trop transpirer, face à la statique Géorgienne Sophio Somkhishvili, disqualifiée sur trois pénalités pour sa posture ultra défensive et sa prise de garde cadenassée. Dicko est en quart de finale. Par Guillaume Gendron
La marathonienne Firisua n’a pas fait long feu sur 100m. La marathonienne des Iles Salomon, alignée à la surprise générale sur 100m par le Comité olympique de son pays (et contre les recommandations de sa fédération), ne s’est pas muée en sprinteuse l’espace d’une ligne droite. Sharon Firisua, gabarit poids plume à côté de ses voisines de couloirs, termine dernière de sa série du tour préliminaire (14″30). Sa sélection, qui avait provoqué la colère de la championne nationale du 100m, restée pour sa part sur le carreau, reste un mystère. Par Caroline Vigent
Alexis Jandard et Jules Bouyer plongent vers leur rêve de médaille. Alignés ce matin sur l’épreuve de plongeon à trois mètres synchronisé, les Français Alexis Jandard et Jules Bouyer, 27 ans et 22 ans, visent un podium. Aux Mondiaux de Fukuoka, l’été dernier, ils avaient décroché, un peu par surprise, la médaille de bronze. Après une année intense de préparation à l’Insep, ils espèrent faire aussi bien sur les planches du Centre aquatique olympique ce vendredi. Pour l’instant, ils répètent studieusement les six plongeons qui doivent les mener vers leur rêve olympique. Début de l’épreuve à 11 heures. Par Elsa de la Roche Saint-André
Au décathlon, entame décevante pour le Français Makenson Gletty. Le décathlon n’a pas commencé comme Makenson Gletty l’espérait, avec un 100m couru en 10″72, en-deçà de son record personnel (10″55). Rien de catastrophique, même si le Français grimaçait à l’arrivée, déçu par une course techniquement compliquée au départ, ce qui l’a empêché de placer sa pointe de vitesse habituelle sur la fin. Le Canadien Damian Warner, champion olympique en titre, prend la tête du classement avec une ligne droite avalée en 10″25. Direction le saut en longueur pour les décathloniens, discipline que Gletty «appréhende un peu». Par Caroline Vigent
Demi-finale coton-coton à venir pour Félix Lebrun. Deux choses sont sûres avant la demi-finale du tournoi de ping-pong qui opposera à 11 heures Félix Lebrun (5e mondial et tête de série n°3) au Chinois Fan Zhendong qui le précède d’une place au classement. La première c’est que ce sera coton-coton. Même s’il a dû batailler ferme hier en quart de finale, le médaillé d’argent de Tokyo part légèrement favori face au Petit Prince du ping français. Il portera sur ses épaules l’honneur du tennis de table chinois après l’élimination surprise du n°1 mondial Wang Chuqin en 16e de finale : c’est un sacré poids qu’il a à supporter. La deuxième, c’est que Félix Lebrun, soutenu par les 6 500 spectateurs en fusion, défendra chèrement sa peau. Il n’y a pas de doutes sur la qualité de son jeu et il prouvé en remportant son huitième et son quart de finale à la belle qu’il n’est pas du genre à chocotter dans le money-time. Et son frère Alexis, qui a réussi l’exploit de renverser le Chinois l’an dernier, a dû lui distiller des précieux conseils. Par Gilles Dhers
Niveau tourisme aussi, les Jeux ont bien commencé. Les Jeux olympiques connaissent un démarrage touristique encourageant avec une hausse de 20 % sur un an de la fréquentation touristique du 24 au 27 juillet en région parisienne, selon un premier chiffrage de Choose Paris Region, l’agence d’attractivité internationale de la région Île-de-France. Les 132 000 Américains déjà présents ou attendus représentent 29 % des arrivées internationales, suivis des Canadiens, des Japonais, des Allemands et des Espagnols. «Initialement prévue entre 10 et 12 %, la clientèle internationale représente déjà 18 % des visiteurs des Jeux pour 82 % de Français», précise le communiqué de Choose Paris Region, qui note que «l’effet Jeux accélère les prises de réservation [hôtelière]» en Île-de-France et que «la destination voit désormais des pics de fréquentation frôler, voire dépasser, les 80 % pendant la période des Jeux olympiques».
Coup d’envoi imminent pour les épreuves d’athlétisme. L’ambiance monte ce vendredi matin au Stade de France avant les débuts de l’athlétisme, dans quelques minutes. Tandis que les sauteuses en hauteur, emmenées par l’Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh, sont déjà à l’échauffement avant les qualifications, Denis Brogniart chauffe le stade avec une course de voitures télécommandées, les engins censés aller chercher et ramener les marteaux sur la pelouse lors des qualifs prévues à partir de 10h10. Une voiture pour la France, l’autre pour le reste du monde. La première l’emporte haut la main sous les acclamations d’un public qui ne tient plus en place. Plus que quinze minutes, et les décathloniens s’élanceront pour la première de leurs dix épreuves, avec le 100m, spécialité du Français Makenson Gletty, qui nous a promis que dès cette épreuve, il devrait dépoter. Par Caroline Vigent
Brève aventure pour les Français en tir à l’arc. Composée de Lisa Barbelin et Baptiste Addis, médaillé d’argent dans le tournoi masculin par équipes lundi, la paire française de l’épreuve mixte par équipes de tir à l’arc s’est inclinée dès le premier tour face aux Italiens Chiara Rebagliati et Mauro Nespoli. Avec un score sans appel : six à zéro.
JO de Paris 2024 : comment on regarde… le plongeon et sa notation ? Pour vous aider à suivre les disciplines des Jeux, même les plus énigmatiques, Libé en décrypte les règles. Aujourd’hui, les modalités de la note au saut à 3 ou 10 mètres, en individuel ou en synchronisé, détaillées par le Français Alexis Jandard, qui joue sa finale en synchronisé avec Jules Bouyer à 11 heures. Lire notre décryptage
JO de Paris 2024 : les frères croates Sinkovic, à la pointe de l’aviron. Au jeu des seize familles, «Libé» demande Martin et Valent Sinkovic, deux stars de l’aviron originaire des environs de Zagreb, qui monopolisent les récompenses depuis près de quinze ans. Lire notre article.
Matthew Strazel, meneur d’enjeu de l’équipe de France. «Matthew a quasiment sauvé le tournoi», confesse le capitaine, Nicolas Batum, avec le franc-parler qu’on lui connaît. Alors que la France était mené de quatre points à quelque secondes de la fin face au Japon, Matthew Strazel a mis «le tir de sa vie», selon le mutant Victor Wembanyama. Un tir à 3 points, déséquilibré qui monte en cloche, et finit filoche. Avec la faute en prime. Une action à 4 points. Si la France est hypnotisée par «Wemby», il faudra donc se rappeler que le crash a été évité par un petit homme d’1,82 m. Lire notre article sur Matthew Strazel.
CE TIR DE MATTHEW STRAZEL POUR FORCER LA PROLONGATION 🤯🤯🤯#TeamFranceBasket | #PassionnémentBleu | #Paris2024 | #JPNFRA
— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) July 30, 2024
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Peluche panda, ceinture porte-bonheur et massage, les rituels d’avant combat de Romane Dicko. En mars, Libé avait longuement rencontré Romane Dicko, la solaire favorite pour le titre des lourdes qui combat ce vendredi 2 août. La Française, numéro 1 mondiale, nous avait alors confié ses rituels de combattante : «Dans les jours avant la compétition, je fais de la couture, je trimballe ma machine partout, même au Japon ! Après, le jour même, j’appellerai pas ça des grigris, mais j’ai mes petits trucs indispensables, qui me suivent partout. D’abord, ma ceinture noire porte-bonheur, que je ne porte pas en combat et qui reste dans le sac. Dessus, sont brodées les lettres «TDVES». C’est mon père qui a trouvé ce sigle, ça veut dire «Travail, détermination, engagement, volonté et sérieux». Et puis, j’ai toujours mon doudou dans le sac. C’est un panda en peluche – madame Panda, je l’appelle [les fans qui la suivent sur TikTok la connaisse bien, ndlr]. Mais moi, à la différence de plein d’autres filles, j’ai pas «la culotte magique» ni «la brassière qui gagne» (rires). C’est hyper répandu hein, je juge pas, chacun ses trucs. Moi, c’est un shorty, tee-shirt blanc et un kimono, et go.»
Pour aller plus loin
JO de Paris 2024 : dans les transports, «c’est pas le Paris de d’habitude»… car ça roule. Alors que les usagers du métro s’attendaient au pire, c’est la surprise générale. Fluide, ponctuel et agréable : le réseau s’en sort grâce à un large dispositif d’organisation qui a conquis les touristes. Lire notre reportage.
La une de Libé de ce vendredi 2 août.
Cérémonie d’ouverture : «C’est une Marseillaise beaucoup moins martiale», pour Axelle Saint-Cirel. Une semaine après la mémorable cérémonie d’ouverture, la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel est revenue ce vendredi matin sur le moment où elle a chanté la Marseillaise sur le toit du Grand Palais. «Je me rends compte […] qu’on [m’a confié] le bébé de la nation», explique-t-elle avant de confier «avoir voulu interpréter la Marseillaise avec beaucoup de douceur». Et d’ajouter : «Le but, c’était vraiment d’apaiser».
Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques : "C'est une Marseillaise beaucoup moins martiale", explique Axelle Saint-Cirel. "On me confie le bébé de la nation." La mezzo-soprano assure avoir interprété l'hymne français "avec beaucoup de douceur." pic.twitter.com/J0tfzlqvJ5
— France Inter (@franceinter) August 2, 2024
JO de Paris 2024 : le décathlon expliqué par le Français Makenson Gletty. De la nuit précédant le 100 m, ce vendredi 2 août, jusqu’au 1 500 m samedi soir, en passant par les cases kiné, doute ou exaltation, le Français, médaillé de bronze des derniers championnats d’Europe, partage ce qui se passe dans sa tête le long des deux intenses journées de décathlon. Lire notre article.
Surf : les Français Johanne Defay et Kauli Vaast en demi-finale. Ils seront deux parmi les huit derniers prétendants à l’or. Chez les femmes, après avoir battu l’une des favorites en huitième de finale, la Tahitienne Vahine Fierro, Johanne Defay (10.34) s’est qualifiée pour les demi-finales, en battant en quarts la championne en titre Carissa Moore (6.50), jeudi à Teahupo’o (vendredi matin à Paris). Chez les hommes, le Tahitien Kauli Vaast s’est, lui, imposé jeudi en quart de finale du surf olympique contre l’autre Français engagé dans la compétition, Joan Duru. A domicile sur le site de Teahupo’o, il a totalisé 15.33 points contre 12.33 pour Joan Duru.
JO de Paris 2024 : à ne pas rater côté athlétisme ce vendredi 2 août. Comme tous les matins, «Libé» vous propose son guide des épreuves à ne surtout pas rater dans la journée sur la piste violette du Stade de France. Aujourd’hui beaucoup de Bleus, une fois ne sera pas coutume.
Judo aux JO de Paris 2024 : Teddy Riner, la terreur est humaine. A 35 ans, Teddy Riner débarque vendredi sur le tatami olympique, décidé à décrocher un nouveau titre des + 100 kg. Mais sa réputation d’invincibilité désormais ébréchée, il n’a plus l’ascendant psychologique d’antan sur ses rivaux. Lire notre analyse.
Gymnastique aux JO de Paris 2024 : au terme d’un coude-à-coude stressant, Simone Biles sacrée au concours général. Face à sa rivale brésilienne, Rebeca Andrade, la numéro 1 mondiale de la gym a récupéré son titre de Rio ce 1er août à Bercy, trois ans après avoir déclaré forfait à plusieurs finales lors des JO de Tokyo. Lire notre récit.