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Faux cancer, steak aux hormones, nuits torrides ou bonbons à la coca : les meilleures et pires excuses de dopage

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JO Paris 2024dossier
Soupçonnée d’avoir pris un anabolisant musculaire interdit, l’escrimeuse Ysaora Thibus tente de prouver son innocence. «Libé» s’est plongé dans les excuses sorties par des athlètes accusés de dopage. Certaines leur ont valu d’éviter la suspension quand d’autres étaient complètement bidons.
Dans une affaire de dopage, un athèle «doit faire la démonstration de son absence de responsabilité» et les sportifs sont donc contraints de trouver une raison justifiant de traces de produits interdits dans leur organisme. (Robert Michael/picture alliance. Getty Images)
publié le 28 février 2024 à 9h29

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Ysaora Thibus s’est lancée dans un contre-la-montre. Suspendue depuis le 8 février en raison d’un contrôle positif l’ostarine, un anabolisant qui augmente la masse musculaire, l’escrimeuse a peu de temps pour prouver son innocence et espérer participer aux Jeux de Paris, où elle fait partie des chances de médailles françaises. Championne du monde en individuel en 2022, médaillée d’argent par équipes aux Jeux de Tokyo, la fleurettiste nie avoir voulu se doper. D’après son avocate, l’athlète et son équipe ont identifié la cause de cette «contamination» : elle viendrait de son son compagnon, l’Américain Race Imboden, lui-même fleurettiste, qui aurait pris un produit contenant de l’ostarine avant de contaminer Ysaora Thibus «par les fluides corporels».

En matière de dopage sportif, «la charge de la preuve est inversée, rappelait