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Ils parleront plus tard. Et auront assurément pas mal de choses à raconter. Mais ce n’est pas le moment. Et pour cause : ce vendredi 9 août à 18 heures au Parc des princes, l’équipe de France a une finale olympique sur le feu contre la Roja espagnole, référence un brin obsessionnelle du foot contemporain. Il s’agit rien de moins que de fermer une parenthèse qui court depuis quarante ans et le sacre de Daniel Xuereb et Albert Rust à Los Angeles : quarante années à dominer partout, à entasser quatre finales mondiales chez les A, à inonder les plus grands clubs de la planète sans que, jamais, la représentation tricolore aux Jeux n’en tire le moindre subside.

Le prix non pas d’une simple déconnexion, mais d’un mépris constant. On a beaucoup parlé des difficultés faites par les clubs français pour libérer les joueurs quand les Allemands de Fribourg (qui a mis à disposition des Bleus le défenseur Kiliann Sildil