Qu’on se le dise : la délégation française ne dépend plus seulement d’un biathlète pour enrichir son compte de médailles d’or aux Jeux d’hiver de Pékin. Deux patineurs plus gourmands de paillettes ont apporté à leur tour leur butin personnel, ce lundi, à l’heure du déjeuner en Chine. Ils étaient attendus. Ils ont tenu le choc. Mais à la différence de Quentin Fillon Maillet, appelé à charger encore son paquetage olympique d’ici à la fin des Jeux, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ne chantonneront qu’une seule Marseillaise.
Leur parcours aux Jeux de Pékin se résume en une poignée de mots. Concis et explicite. Sans angle mort ni face cachée. Quadruples champions du monde, cinq fois champions d’Europe, les deux Auvergnats ont poussé la porte de la patinoire de Pékin avec l’autorité de propriétaires des lieux. Ils étaient favoris. Dans une discipline comme la danse sur glace, un tel statut peut souvent vous assurer la victoire, sous réserve de réciter sa partition sans fausse note.
Dans le programme court – la danse rythmique –, samedi, ils ont fr