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Décryptage

Gymnastique aux JO de Paris 2024 : qu’est-ce qui se cache derrière la chorégraphie de Simone Biles ?

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JO Paris 2024dossier
Après le concours général par équipes, où les Etats-Unis ont glané l’or, la superstar américaine vient de rafler l’or au concours général individuel ce jeudi 1er août. Au sol, où elle sera en finale lundi 5 août, elle a opté pour un mouvement aussi puissant qu’élégant.
La gymnaste américaine Simone Biles à Paris le dimanche 28 juillet. (Denis Allard/Libération)
publié le 1er août 2024 à 14h00

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Quand Simone Biles s’élance dans une diagonale, le monde entier retient son souffle. Les scientifiques s’arrachent les cheveux pour tenter de comprendre ses envolées lyriques sur un praticable de seulement 12 mètres sur 12. Chaque réception maîtrisée est un moment de grâce au milieu du chaos. Un pied de nez à ces Jeux de Tokyo de 2021 qui ont vu la plus grande gymnaste de l’histoire déclarer forfait à cause de dangereuses pertes de repères dans l’espace. Trois ans après, dans la salle de l’Arena Bercy, la doyenne de l’équipe américaine (27 ans, 37 médailles mondiales) devrait montrer sa renaissance olympique lors de son mouvement au sol.

«Je suis Simone, j’ai pas besoin d’en faire des tonnes»

Dans cet exercice exigeant d’une minute et trente secondes, les juges notent la puissance acrobatique, mais aussi l’élégance chorégraphique, la faculté des athlètes à imposer leur supplément d’âme. Ainsi, sur les grosses basses de Ready for It ? de Taylor Swift (qui n’a pas manqué