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Quand Simone Biles s’élance dans une diagonale, le monde entier retient son souffle. Les scientifiques s’arrachent les cheveux pour tenter de comprendre ses envolées lyriques sur un praticable de seulement 12 mètres sur 12. Chaque réception maîtrisée est un moment de grâce au milieu du chaos. Un pied de nez à ces Jeux de Tokyo de 2021 qui ont vu la plus grande gymnaste de l’histoire déclarer forfait à cause de dangereuses pertes de repères dans l’espace. Trois ans après, dans la salle de l’Arena Bercy, la doyenne de l’équipe américaine (27 ans, 37 médailles mondiales) devrait montrer sa renaissance olympique lors de son mouvement au sol.
«Je suis Simone, j’ai pas besoin d’en faire des tonnes»
Dans cet exercice exigeant d’une minute et trente secondes, les juges notent la puissance acrobatique, mais aussi l’élégance chorégraphique, la faculté des athlètes à imposer leur supplément d’âme. Ainsi, sur les grosses basses de Ready for It ? de Taylor Swift (qui n’a pas manqué