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Acier trempé

Haltérophilie aux JO de Paris 2024 : pour Marie-Josèphe Fegue, pas de miracles

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JO Paris 2024dossier
Parmi les favorites au titre olympique en moins de 71 kilos, la Franco-Camerounaise Marie-Josèphe Fegue est passée à côté de sa compétition, terminant 5e de ses premiers Jeux, après une décennie de sacrifices et d’exil, portée par sa seule foi, en Dieu et en la fonte.
Marie-Josèphe Fegue explique qu’elle n’a jamais digéré sa non-sélection par le Cameroun pour les Jeux de Londres, et s’était alors promis – en se tatouant les anneaux dans sa chair pour ne jamais l’oublier – qu’elle deviendrait olympienne. (Kin Cheung/AP)
publié le 9 août 2024 à 23h17

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En voyant l’alinéa «éventuellement haltérophilie» sur notre feuille de route olympique – résumée en un mot, la bagarre, en kimono, avec des gants, à mains nues – une collègue avait éclaté de rire : «Bien déconstruit comme plan de vol !» Sur le papier, oui, on ne pouvait faire plus viriliste. Sauf que. Si on avait coché le créneau du 9 août à 19 h 30, c’était pour aller voir des femmes de moins de 71 kilos arracher de la fonte aux forces de la gravité.

Malgré nos vagues notions pour faire le distinguo entre «arraché» et «épaulé-jeté», on avait choisi de faire confiance à un autre confrère. Un journaliste sportif, un vrai, qui bosse pour une radio privée et connaît les gymnases du bou