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La paranatation est l’un des sports historiques des Jeux paralympiques et y figure depuis ceux de Rome, en 1960. Après l’athlétisme, elle fournit le plus grand nombre d’athlètes en lice : plus de 600 (sur un total de 4 400). La discipline abonde en catégories : dix pour les handicaps physiques, trois pour les handicaps visuels, et une pour le handicap mental. Brasse, dos, papillon, nage libre, trois et quatre nages : toutes sont au programme des Jeux paralympiques. Côté distances, seules celles de demi-fond (800m et 1500m) sont exclues.
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Les spécificités sont les suivantes : le départ peut se faire par plongeon ou directement dans l’eau pour les nageurs qui ne peuvent tenir sur le plot de départ. Une aide, manuelle ou technique (poignée, corde…), est également permise à celles et ceux qui ont des difficultés à se maintenir seuls en contact avec le mur ou stables sur le plot. Des assistants peuvent également aider à la mise à l’eau et à la sortie. En papillon et en brasse, le virage et l’arrivée peuvent, selon le handicap, se faire à une main ou à deux, ou avec la tête.
Forte de quatorze qualifiés, la France peut espérer plusieurs médailles. Se sont déjà illustrés à Tokyo en 2021 : Alex Portal (déficient visuel), double médaillé ; Ugo Didier (né avec des pieds bot, des muscles atrophiés et sans mollets), double médaillé ; Florent Marais (né sans mollet et péroné à la jambe droite), médaillé ; et Laurent Chardard (qui a perdu sa jambe et son bras droit après une attaque de requin), finaliste sur trois disciplines. Sont aussi attendues les prestations d’Elodie Lorandi (née avec une maladie orpheline qui paralyse un nerf de sa jambe gauche), déjà médaillée à de multiples reprises depuis Pékin, ou encore de David Smétanine (tétraplégique partiel suite à un accident de voiture) dont ce sera les sixièmes Jeux.