A quoi ressembleront les rues de Paris du 26 juillet au 11 août ? Faut-il s’attendre à «une grande fête», comme l’espère le Comité olympique, ou à une capitale vidée de ses salariés, où ne déambuleront que les touristes ? Première constatation, si une partie des habitants manque à l’appel, y compris tout simplement parce qu’ils seront en congés d’été, la majorité ne s’enfuira probablement pas. En mars, 70 % des Franciliens indiquaient ne pas avoir l’intention de quitter la région pendant les JO, selon une étude d’Atout France. Mais ils ne seront pas pour autant visibles : près des trois quarts des salariés comptent éviter au maximum les déplacements liés au travail pendant la période des JO, révèle une enquête d’Alight et OpinionWay. Notamment par peur de se retrouver coincés dans des métros et RER saturés : cette même étude révèle que près d’un salarié sur deux redoute cette période. Un tiers des Franciliens ne veut d’ailleurs pas mettre les pieds au bureau : trois salariés sur dix comptent demander un 100 % télétravail à leur employeur sur toute la période.
D’ailleurs, espoir ou non de «grande fête», le gouvernement lui-même les y encourage, comme l’a montré une campagne d’affichage dans le métro en début d’année. Il a même décidé d’offrir un petit coup de pouce financier, avec un arrêté paru début avril qui étend de dix jours le montant maximal du forfait «télétravail» pendant la période olympique. Soit 10 x 2,88 euros par jour, donc 28 euros. Dix jours ouvrés, c’es