C’est désormais une tradition : chaque olympiade de l’ère moderne doit avoir sa torche hautement technologique, sorte de VRP des savoir-faire du pays hôte en la matière, consciente des enjeux contemporains, et si possible signée par un grand designer. Par le passé, ce fut Philippe Starck pour Albertville, Tokujin Yoshioka pour Tokyo en 2021 ou, Mathieu Lehanneur pour Paris l’été dernier. Milan, qui accueille avec Cortina d’Ampezzo, dans les Dolomites, la prochaine édition hivernale des Jeux olympiques et paralympiques, vient d’en dévoiler la silhouette épurée longiligne lundi 14 avril, dans la soirée, en simultané depuis la capitale lombarde, épicentre international du design, et Osaka, au Japon, où se tient l’exposition universelle.
Son géniteur – à défaut, encore une fois, d’être une génitrice – n’est autre que Carlo Ratti, tandis que l’ingénierie du flambeau de 1,06 kilo revient au groupe Cavagna, un des leaders mondiaux – et italien – des équipements et de composants du contrôle du gaz. Et le sous