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Dès le début, ça sentait le roussi pour Axel Bourlon, entre son record personnel à 173 kilos, et son premier essai, à 163 kilos, invalidé. Car dans le même temps, le Kazakh David Degtyarev en poussait 185 au premier essai (il finira par remporter l’or) ; et deux autres concurrents réussissaient à 173 et 178 kilos. Pour l’haltérophile roannais, monter sur la boîte allait exiger une sacrée remontée. Qui n’eut pas lieu : les deuxième et troisième essais du parahaltérophile français, à 169 kilos, ont, eux aussi, été invalidés par le jury – qui juge le mouvement, l’équilibre, la position des mains, des bras… Le Cubain Pablo Ramirez Barrientos et le Chinois Jinglang Yang complètent le podium.

Généralement, après leurs épreuves, les athlètes viennent en «zone mixte» répondre aux journalistes. Là, Alex Bourlon a demandé cinq minutes de break. Et il en a pris quinze, bien compréhensibles. Il ne cachait pas sa «très grosse déception», ni le fait qu’il se demandait bien pourquoi ses deuxième et troisième essais avaient été invalidés, pointant que des mouvements discutables de ses concurrents n’avaient, eux, pas été sanctionnés. On sait qu’il va mettre du temps à digérer.

On l’a croisé deux fois en amont des Jeux, à Vichy (Allier) lors du stage préparatoire de l’équipe de Fr