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L’escrime au Grand Palais : l’affiche a été un des cartons des Jeux olympiques de Paris, avec le public touché en plein cœur. La version paralympique fait aussi mouche. Pratiqué en fauteuil, lequel est solidement maintenu au sol par un appareil de fixation, dans une grande proximité (la distance entre les combattants est déterminée par celui qui possède le bras le plus court), ce parasport est un crépitement d’attaques, de feintes, d’évitements dans un quasi corps-à-corps. L’Italienne Beatrice Vio, par son style, son tempérament et sa trajectoire, a de quoi alimenter le feu d’artifice.
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La façon dont «Bebe» a conclu sa victoire à Rio en 2016 est emblématique : elle éjecte son masque d’un mouvement d’épaule, surgit alors son visage juvénile ruisselant de sueur et de larmes de joie, son regard bleu est extatique, elle hurle, avant un sourire immense, éperdu. Un éclat de vie et de triomphe XXL. Ses assauts aussi carburent à la vivacité, palpable : elle jaillit ou esquive façon éclair mais touche en guêpe, fine et fulgurante. En face, l’adversité semble souvent éteinte, pâle. Mais ce qu’on sait d’ell