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On le savait, Laurent Thirionet n’est pas du genre à manier la langue de bois. Mais lors du point presse de l’équipe de France de paracyclisme, quelques jours avant les Jeux, la franchise du manager de la haute performance avait quand même fait lever les sourcils des journalistes. «On a un statut de favori et une équipe qui le justifie pleinement, lâchait-il. Aujourd’hui, si on ne fait pas 20 médailles, on pourra dire que c’est un échec. Mais je peux vous assurer qu’on va en faire au moins 25.» Quelques jours plus tard, sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines, il en remettait une couche : «Sincèrement, si on ne les fait pas, c’est qu’on aura eu huit chutes, douze crevaisons et quatre gastros. [Sur la route] si tout se passe comme prévu, les médailles vont s’enchaîner. Et ça ne sera pas une médaille d’or par jour, mais parfois deux ou trois.»
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