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Jeux paralympiques 2024 : budget, professionnalisation, staff… Les raisons de la razzia des cyclistes français

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En 2016, à Rio, les coureurs tricolores n’avaient obtenu qu’une médaille de bronze. Ils repartiront de Paris avec au moins 25 médailles dont 9 en or. Récit d’un succès attendu.
De gauche à droite et de haut en bas : Marie Patouillet, Alexandre Léauté, Johan Quaile et Mathieu Bosredon. (Florence Brochoire, Etienne Garnier et Alex Whitehead/Libération. Presse Sports. SWpix.xom. Shutterstock. SIPA)
publié le 6 septembre 2024 à 18h02

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On le savait, Laurent Thirionet n’est pas du genre à manier la langue de bois. Mais lors du point presse de l’équipe de France de paracyclisme, quelques jours avant les Jeux, la franchise du manager de la haute performance avait quand même fait lever les sourcils des journalistes. «On a un statut de favori et une équipe qui le justifie pleinement, lâchait-il. Aujourd’hui, si on ne fait pas 20 médailles, on pourra dire que c’est un échec. Mais je peux vous assurer qu’on va en faire au moins 25.» Quelques jours plus tard, sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines, il en remettait une couche : «Sincèrement, si on ne les fait pas, c’est qu’on aura eu huit chutes, douze crevaisons et quatre gastros. [Sur la route] si tout se passe comme prévu, les médailles vont s’enchaîner. Et ça ne sera pas une médaille d’or par jour, mais parfois deux ou trois.»

Un pari ambitieux quand on sait que l’équipe de France de paracyclisme revient de très loin. Lauren