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Jeux paralympiques 2024 : comment le va’a, pirogue polynésienne, s’est imposé aux épreuves de canoë

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Les épreuves de para-canoë commencent vendredi 6 septembre à Vaires-sur-Marne. Parmi elles : le va’a, une course traditionnelle qui a fait son entrée aux Jeux paralympiques à Tokyo en 2021, offrant une visibilité à la culture des îles du Pacifique.
La para-athlète française Eléa Charvet participe à l'épreuve de para-canoë en va'a lors des championnats du monde à Vaires-sur-Marne, le 30 août 2023. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 6 septembre 2024 à 11h34
(mis à jour le 6 septembre 2024 à 11h34)

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A plus de 15 700 km de Tahiti et du tube mythique de Teahupoo qui a accueilli la compétition de surf des Jeux olympiques, le stade nautique de Vaires-sur-Marnes (Seine-et-Marne) voit s’élancer les épreuves de para-canoë ce vendredi 6 septembre. En première ligne, une embarcation atypique : le va’a, nom d’une pirogue d’origine polynésienne, et du sport roi dans les îles d’Océanie, devant le surf.

Le va’a était confidentiel, jusqu’à l’annonce, en 2017, de son entrée au programme des Jeux paralympiques de Tokyo en 2021. «A la fédération [française de canoë-kayak, ndlr], au début, on était un peu étonnés de voir cette embarcation arriver aux Jeux», se souvient Eric Le Leuch, l’entraîneur de l’équipe de France.

Historiquement, le va’a est un bateau fabriqué en bois, avec un «balancier» – un flotteur – pour assurer la stabilité, et est utilisé au quotidien pour la pêche et les petits trajets. Aujourd’hui, on en construit des plus légers et rapides, en carbone, qui accueillent jusqu’à douze personnes, et permettent de participer à des courses de grande ampleur, en mer ou en lagon en Polynésie fr