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Décryptage

Jeux paralympiques 2024 : des catégories d’athlétisme aux secrets de la boccia, les règles à connaître avant le début des épreuves

Du 28 août au 8 septembre, Paris accueille les XVIIe Jeux paralympiques de l’histoire. Du Grand palais au Champ de Mars en passant par Bercy, une révision s’impose pour comprendre les subtilités de chaque discipline.
Fayçal Meguenni, membre de l'équipe de France de boccia, en entraînement à Vichy le 23 août. (Christophe Darbelet/Libération)
publié le 27 août 2024 à 6h04
(mis à jour le 28 août 2024 à 20h19)

Les exclusivités paralympiques

Le goalball et son ballon grelots. Focus sur la discipline, créée au sortir de la Seconde Guerre mondiale par des vétérans qui avaient perdu la vue, à la croisée du handball, du bowling et de la balle aux prisonniers, pratiquée par les personnes avec une déficience visuelle. Du 29 août au 5 septembre au Parc des Expositions de la porte de Versailles

La boccia, sous les feux de la rampe. On vous explique les secrets de la boccia, proche de la pétanque, une discipline particulièrement inclusive grâce à la profusion d’équipements pour la pratiquer et son ouverture aux handicaps les plus importants. Du 29 août au 5 septembre, au Parc des Expositions de la porte de Versailles


Les disciplines jumelles

Le rugby-fauteuil, et paf, ça fait des chocs épiques. Sport mixte mélangeant le basket, le handball, le foot américain et le rugby, cette discipline a été inventée dans les années 70 au Canada par des sportifs devenus tétraplégiques, répondant au doux nom de «murderball». Du 28 août au 2 septembre au Champ-de-Mars

La paranatation, tout va bain pour la France. Sport historique des paralympiques, puisqu’elle figure au programme depuis les Jeux de Rome de 1960, elle fournit 600 athlètes et quatorze catégories de handicaps pour chaque nage. Seules les distances de demi-fond en sont exclues. Du 29 août au 7 septembre à la Défense Arena

Le basket fauteuil, équation à rebonds. Autre discipline présente aux Jeux depuis leur création, le basket rajoute à son cousin olympique un calcul supplémentaire, qui veut que plus le handicap est lourd, plus les points marqués sont importants. De quoi en revendre niveau inclusivité. Du 29 août au 6 septembre à Bercy

Le volley assis, à la force des bras. A l’instar d’autres disciplines, ce sport collectif, activité soutenant la rééducation des soldats blessés, apparu en 1980 chez les hommes (2004 chez les femmes), met en avant des athlètes aux handicaps différents, principalement des amputations des membres inférieurs. Du 29 août au 7 septembre au Parc des Expositions de Villepinte

L’escrime fauteuil, à touche-touche. Née après la Seconde Guerre mondiale dans un hôpital militaire anglais, elle était conçue pour faire travailleur leur équilibre aux vétérans touchés à la moelle épinière. Les fauteuils roulants y sont fixés, si bien que la joute est un corps-à-corps permanent. Du 3 au 7 septembre au Grand Palais

La para-équitation, ou le dressage à l’honneur. Foin de saut d’obstacles ou de cross pour la para-équitation, qui se limite au dressage depuis son entrée dans les disciplines des Paralympiques. Du 3 au 7 août au Château de Versailles

La para-haltérophilie, science du développé-couché. Dix catégories de poids par genre, une seule façon de faire, sanglé à un banc d’où l’haltérophile attrape la barre avec ses mains et dispose de trois essais pour soulever la charge, la descendre, l’immobiliser au niveau de la poitrine et la repousser. Du 4 au 8 septembre à la porte de la Chapelle

Les règles du para-judo, sur ses gardes. Réservé aux athlètes malvoyants ou aveugles, la discipline observe les mêmes règles que les valides. A une exception près : dans l’impossibilité d’anticiper les mouvements de l’adversaire, les deux judokas ont leur garde déjà installée à chaque début. Du 5 au 7 septembre, au Champ-de-Mars

Le cécifoot, la voix des filets. Discipline mixte mais pas tant que ça (elle accueille un gardien valide mais ne propose pas de tournoi féminin), le cécifoot, inventé dans les années 60, appuie sur l’importance des sons, avec un gardien et un ballon à grelots pour guider les joueurs non voyants dans leurs options. Du 1er au 7 septembre au Champ-de-Mars


Les catégories

Au cyclisme. Sur piste, sur route, pour déficients visuels, pour adeptes du handbike ou du tricycle… le système de classification se résume en quatre lettres. Du 29 août au 1er septembre à Saint-Quentin-Yvelines et du 4 au 7 septembre dans les rues de Paris

En athlétisme. Un chiffre résume l’inclusivité qui règne aux épreuves de para-athlétisme : 29, comme le nombre de finales du 100m qui seront disputées cette année. Du 30 août au 8 septembre au Stade de France

Au ping-pong. Joué assis ou debout, ouvert aux handicaps légers ou lourds, le tennis de table est l’un des rares sports où les personnes atteintes d’un handicap mental peuvent concourir. Du 29 août au 7 septembre au Parc des Expositions de la porte de Versailles

Mise à jour jeudi 28 août, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques.